Compte-rendu du 20 octobre 2021 projets de la commune en matière de voirie

A télécharger ici : 21-10-20-ReunionVoirie

Compte-rendu de la réunion du 20 octobre 2021 de consultation sur les projets de la commune en matière de voirie

14 personnes présentes, compte-rendu rédigé par Gérard.

La réunion a pour but principal de recueillir les avis des participants en matière de voirie. Ce compte-rendu donne les avis des personnes présentes comme je les ai compris.

Nathalie a commencé par faire un point de la situation des travaux de voirie de l’année 2021. Il n’y a pas eu de commentaire particulier.

Projet de panneaux « Voie sans issue »

La mise en place de ces panneaux a recueilli des avis favorables pour les voies suivantes dont certaines ont été ajoutées au cours de la réunion :

  • route d’Azam

  • route d’Alic

  • chemin du Muret

  • chemin du Rial

  • chemin du Ribatou

Concernant la route d’Azam, la mise en place d’un sens interdit au bas de la route (croisement avec la route qui va de Saint Michel de Vax à Penne) n’a pas entraîné d’objection.

Interdire la traversée du village aux poids lourds

Les personnes présentes ont plutôt exprimé leur accord à cette solution tout en donnant des autorisations aux poids lourds des locaux. Les inconvénients de cette solution paraissent moins importants que les avantages.

Vitesse dans la traversée du village

Plusieurs personnes font remarquer que le voitures sont souvent en excès de vitesse dans la traversée du village et que ce sont souvent des Vaourais. Un rappel de la limitation de vitesse dans le village et de la priorité aux piétons dans la zone limitée à 30 km/h serait à faire dans les Échos de Vaour.

Il a été aussi proposé de faire une chicane ou une écBIENTÔTluse dans la rue principale afin de réduire le passage à un seul véhicule à la fois. Les voitures venant de St Antonin seraient obligées de laisser passer celles venant de Gaillac.

Stops dans la traversée du village

Le projet consistant à mettre des stops aux croisements suivants :

  • route de Cordes avec la rue du Nord ou la route de Gaillac

  • la rue du Nord et la rue du Bouif

  • la place de la Mairie ou la route du Dolmen et la route de Belaygue

a donné lieu à des objections : bruit quand un véhicule démarre après l’arrêt au stop, un stop après un dos d’âne ne serait pas possible.

Le projet d’empêcher le stationnement sur le trottoir devant la maison de Nicolas Izard en mettant des poteaux ou une protection en métal a été bien reçu à condition de les rendre visible quand l’éclairage public est éteint par un dispositif réfléchissant et que les poussettes et les fauteuils roulants des handicapés puissent passer.

Bas de la rue de sacourieu

Il n’est pas possible de se croiser dans le bas de la rue de Sacourieu. Il est envisagé de mettre un sens interdit, les avis divergent :

faut-il en mettre un dans un sens et dans l’autre sens mettre un sens interdit sauf riverains ?

ou mettre un sens interdit saur riverains dans les deux sens ?

À plus long terme

Nous envisageons de désartificialiser la place du village, ce qui reviendrait à enlever le bitume et à le remplacer par une couverture perméable.

Le CAUE a fait un projet d’aménagement du centre du village favorisant la circulation douce au cœur du village : piétons, vélos. Le projet du CAUE est jugé coûteux mais intéressant par ceux qui le connaissent, nous pouvons nous en inspirer avec des solutions moins coûteuses et faire un escalier allant vers l’aire de jeu. Une rampe pour accès handicapé serait également utile.

Une autre solution paraît intéressante mais elle aussi est coûteuse : faire un plateau (un plateau occupe toute la largeur de la rue sans trottoir) allant de devant chez Nicolas Izard jusque la place éventuellement complétée par un îlot de chaque côté de la rue formant une chicane.

Compte-rendu du café Citoyens du 6 novembre 2021

A télécharger ici : Compte-rendu du café Citoyens du 6 novembre 2021

Compte-rendu du café Citoyens du 6 novembre 2021

La Fibre optique arrive

Le déploiement de la fibre optique sur Vaour :

Mais d’abord, qu’est-ce que la fibre ?

La fibre optique est une énergie propre qui ne produit pas d’ondes. Elle permet de transporter des données à la vitesse de la lumière au travers d’un faisceau lumineux, lui-même entouré d’une gaine en fer et en plastique. Ces tuyaux sont très solides, plus solides que ceux en cuivre utilisés pour le réseau actuel en téléphonie. Cette technologie avait déjà été imaginée par les Grecs à l’Antiquité, mais il a fallu de nombreux siècles pour que cela puisse devenir fonctionnel.

Actuellement, la Commission Européenne demande l’accès à tous les citoyens du territoire à une connexion internet à très haut débit.

Pourquoi la fibre ? Un peu d’Histoire …

Entre les années 1950 et 1970, l’État français avait pour objectif de recouvrir tout le territoire du réseau téléphonique. La prouesse technologique était, à l’époque, de faire passer de la voix dans fil de cuivre. Peu à peu, le Minitel a fait son apparition, ainsi que les données numériques. Dans les années 2000, c’est l’ADSL qui entre un peu partout sur le territoire français, en faisant circuler cette fois-ci des données multimédia sur ces mêmes fils de cuivre ! En 2013, le bilan tombe : l’ADSL en très haut débit fonctionne parfaitement dans les grandes villes, mais le milieu rural est lésé. Pour combler ce manque, l’État souhaite implanter le système de la fibre dans toute la France pour 2025. Le débit varierait de 300Mb/sec à 1Gb/sec en fonction des abonnements souscrits.

Le déploiement dans le Tarn :

Le département a effectué un appel d’offres afin de trouver l’organisme qui va être en charge de l’installation du réseau de la fibre dans le Tarn, et c’est FTTH, autrement dit « Fibre à l’abonné’ en français qui a répondu à l’appel. La technologie utilisée est une des plus performantes pour l’Internet à domicile. FTTH assure donc l’installation de la fibre sur le territoire, qui devrait être opérationnellle pour la fin de l’année 2022, mais aussi la maintenance du réseau pour une durée de 25 ans. Afin de consulter l’évolution du déploiement de la fibre dans le Tarn, vous pouvez vous rendre sur le site www.tarnfibre.fr. Vous pouvez également poser des questions en ligne et voir si vous êtes d’ores et déjà éligible à la fibre.

Comment s’effectue la mise en place des câbles ?

L’installation des câbles suit les lignes téléphoniques aériennes ou souterraines déjà présentes, les poteaux électriques et autres supports utilisés. La durée de viabilité du réseau devrait être d’au moins 25 ans, et sa durée d’utilisation bien supérieure. Les tuyaux en cuivre ne seront pas retirés car ils ne sont pas gênants pour la mise en place et le fonctionnement de la fibre.

Mise en œuvre de la fibre :

Le point central du système est le NRO (Noeud de Raccordement Optique), qui est un local technique d’environ 15m2 prochainement installé derrière les WC publics à Vaour. Ce NRO est relié à un Sous Répartiteur Optique (SRO) qui est une armoire technique déjà installée derrière l’église. A ce SRO sont reliées les différentes lignes (aériennes et souterraines) afin de transporter la fibre au plus près des habitations. Un boîtier PBO (Point de Branchement Optique) sera installé à maximum 1,5km des habitations afin de les fournir en réseau fibre. 5 foyers au plus pourront être raccordés à un même boîtier.

Pour l’installation reliant le PBO aux habitats, ce sont les fournisseurs d’accès Internet (SRF, Orange, Bouygues, Free) qui en ont la charge.

Il ne doit pas y avoir plus de 13 km de distance entre le local technique (NRO) et les différents boîtiers (PBO), c’est pour cela que le choix d’emplacement du NRO a été au cœur du village.

Questions :

Quand les lignes téléphoniques sont enterrées sans gaîne, que fait-on ?

L’objectif principal du gouvernement est de relier rapidement toutes les habitations à la fibre. Des poteaux seront plantés pour poser la ligne de la fibre car c’est moins cher et plus rapide que de passer une gaîne sous le sol. Il est prévu par la suite d’enterrer ces lignes aériennes afin de dégager le paysage.

Quel avenir pour la ligne téléphonique historique ?

La maintenance de ce réseau est de plus en plus difficile et coûteuse. De plus, les capacités de celui-ci ne répondent plus aux besoins actuels. D’ici une dizaine d’années, la ligne téléphonique sera totalement remplacée par la fibre optique. Les personnes qui ne souhaiteraient pas effectuer cette transition n’auront plus d’accès internet par le réseau filaire et celui-ci ne sera plus entretenu.

La Loi Elan (Novembre 2018) a pour objectif de simplifier au maximum la mise en place de l’installation de la fibre notamment en supprimant le droit de décision des architectes des bâtiments de France sur ces installations en cas d’éventuel litige, de supprimer le délai de décision du maire imposé de 2 mois afin d’effectuer une pose immédiate, etc.

Il faut bien faire la distinction entre la fibre optique, qui est un réseau matériel donnant accès à Internet, et la 5G, qui est un réseau d’ondes, de faisceaux hertziens permettant également l’accès à Internet. Ce sont deux systèmes différents. Mais il est vrai que l’installation fibre donne la possibilité de piqueter des antennes 5G sur le circuit afin d’amplifier le réseau fibre.

3 solutions vont cohabiter pour cette transition vers la fibre :

  • Rester sur le réseau téléphonique.

  • Avoir les 2 réseaux en même temps (Internet par la fibre et téléphone par l’ancien réseau).

  • Tout basculer sur la fibre (Internet et téléphone).

La fibre optique nécessitera aussi la pose de poteaux dans les zones non-desservies actuellement par le réseau téléphonie, ce qui peut gêner certains habitants. Mais il faut savoir qu’en cas de refus de pose de poteau devant chez soi, nous pourrions recevoir une amende car cela priverait d’autres personnes habitant plus loin de l’accès à la fibre. L’amende serait proportionnelle au nombre d’habitants lésés, aux kilomètres restants, etc. En revanche, si nous habitons en bout d’impasse, le refus de la pose de poteau ne pénalisera personne d’autre. Mais il n’y aura plus d’entretien sur le réseau cuivré.

Alternativement à la fibre, il existe des amplificateurs GSM (environ 350€) permettant d’amplifier la réception du réseau hertzien (3G, 4G), encore faut-il bénéficier d’un minimum de réseau !

Le prix des abonnements fibre est de 20€ à 30€ par mois, en fonction du débit demandé. Certains fournisseurs proposent des prix réduits la première année (15€-20€/mois), puis ils augmentent la deuxième année (prix indiqués plus haut).

Il faut savoir qu’un délai de 3 mois est nécessaire entre la fin de l’installation du raccordement entre le PBO (armoire technique) et le boîtier NRO, et l’utilisation du réseau fibre. Ce délai est prévu afin que tous les fournisseurs d’accès Internet puissent s’implanter dans le NRO.

Pour l’heure, les techniciens ne sont pas autorisés à effectuer une pose de poteaux, il faut donc prévenir la mairie si nous en observons.

Les techniciens ne sont pas habilités pour les travaux d’élagage, cela sera sûrement de la responsabilité de la mairie…

Tous ces travaux d’installation du réseau fibre sont à la charge du fournisseur SFR (même si nous pourrons par la suite avoir accès aux offres des autres opérateurs). En revanche, si la mairie refuse la pose d’un poteau, d’une gaine ou d’une tranchée, la pose alternative sera à la charge de la mairie pour le coût et la maintenance pour 25 ans, ce qui s’élève à plusieurs milliers d’euros. La mairie ne prendra pas cette responsabilité.

Questions des habitants :

Les câbles aériens sont-ils résistants ?

Oui, les câbles de la fibre sont beaucoup plus résistants que ceux en cuivre du réseau téléphonique car ils sont soutenus à l’intérieur par un câble en acier. A moins qu’un poteau casse, il n’y a pas de raison que les câbles cèdent. SFR est de toute façon tenu d’effectuer l’entretien du système. La seule contrainte de ces câbles est qu’ils ne peuvent effectuer un virage à plus de 45° par manque de flexibilité.

C’est pour l’installation de ce réseau que nous avons effectué une modification des adresses. Un courrier sera adressé à chaque habitant leur indiquant leur nouvelle adresse. Les organismes seront prévenus automatiquement de ces changements.

Est-ce que le nom des lieux dits pourront être maintenus ?

Oui. Dans le hall d’entrée de la mairie, vous pouvez consulter toutes les nouvelles adresses et signaler par écrit à Claire s’il y a un problème.

Quelle est la communication officielle de la mairie ?

Les différents moyens de communication de la mairie sont le site Internet, le panneau d’affichage à la mairie, les Échos de Vaour ainsi que les Cafés Citoyens. Les adresses mails sont également demandés aux habitants afin de faciliter la communication, et des courriers sont parfois distribués dans les boîtes aux lettres de manière exceptionnelle. Des suggestions peuvent également être faites à la Commission Communication aux Habitants.

La mairie est ouverte les lundis, mardis, jeudis et vendredis après-midis, mais il y a également une permanence tous les lundis matins de 10h à 12h.

Quand la fibre sera-t-elle installée chez moi ?

Vous pouvez consulter le site www.tarnfibre.fr pour visualiser les dates d’installation de la fibre dans votre secteur.

Comme il n’y a aucune communication possible entre SFR, l’installateur, et les citoyens, c’est à nous de regarder les plans de nos habitations et de prendre les devants sur les emplacements que nous souhaitons pour les poteaux. Cela évitera des implantations non désirées. Il faut donc se renseigner sur les prévisions de travaux, se réunir hameau par hameau et discuter des volontés de chacun sur les installations de la fibre. Il faudra ensuite en informer la mairie pour qu’elle fasse remonter les informations à SFR. Plus nous seront au clair sur les modalités d’installation en fonction des plans de nos habitations, plus nous serons en mesure de décider où se feront ces installations. Cela sera notre seule possibilité d’action.

Cérémonie du 11 novembre

Le groupe de coordination municipale a le plaisir de vous inviter aux commémorations de l’armistice 1918, le jeudi 11 novembre à 11h11 devant le monument aux morts.
La cérémonie sera suivie d’un verre de l’amitié en salle communale

Cuves de récupération d’eau de pluie disponibles à moitié prix

CUVES DE RÉCUPÉRATION D’EAU DE PLUIE

Dans un soucis d’économiser l’eau potable du réseau domestique, la commission Transition écologique mène un projet de récupération des eaux de pluie.

La mairie a ainsi réalisé un achat groupé de cuves de 1000 litres. Elle propose aux administrés qui le souhaitent, d’acquérir une cuve pour la moitié du prix d’achat, soit 55 euros la cuve.

Si vous souhaitez en commander une, inscrivez-vous sur la liste disponible à l’accueil de la mairie.

Nous reviendrons alors vers vous pour vous communiquer les modalités pour retirer votre cuve.

La commission Transition écologique

Compte-rendu du café Citoyens du 2 octobre 2021

Compte-rendu du café Citoyens du 2 octobre 2021

A télécharger ici : Compte rendu Café citoyens samedi 2 octobre 2021

Réunion : Café citoyens Date : 02/10/2021

Lieu : Salle des fêtes Vaour

Présents : Christian Viguie, Rémi Kulik, Isabelle Cotté, Damien Gris, Daniel Deleporte, Claire Simon, Catherine Samuel, Fabienne Galy, Priscilla Chanquer, Ondine Awen, Annie Viguié, François Lebas, Serge Andrieu, Gisèle Andrieu, Arnaud Meeze, Barbara Andrieu, Sylvie Dumont, Annie Rouffiac, Léonore Strauch, Thierry Vignolles.

Animateurs : Rémi Kulik, Isabelle Cotte, Giséle Andrieu Secrétaire : Thierry Vignolles

Relecteurs : tous les participants

Compte rendu CAFÉ CITOYENS – Samedi 2 octobre 2021

Un café d’accueil est proposé aux personnes présentes

COMMISSION TRANSITION ECOLOGIQUE

PROJETS EN RÉFLEXION

Présentation des principaux projets en réflexion de la commission Transition écologique.

Inciter à la plantation de haies fruitières nourricières – Rémi

L’idée du projet est d’inciter les Vaourais(e)s à planter dans leurs haies des végétaux fruitiers et nourriciers. Tant pour la consommation humaine que pour la faune sauvage. La mairie pourrait également planter des haies vivrières sur les terrains communaux.

Plus globalement il faudrait inciter les gens à planter des haies, dont le nombre a diminué au fil du temps. Les végétaux devront être choisis parmi des espèces adaptées à notre région, notre sol et notre climat.

Pour nous inspirer nous pourrions visiter des lieux qui offrent déjà des haies fruitières, des vergers, des forêts comestibles. Un participant indique qu’il existe déjà à Vaour des lieux et projets nourriciers/fruitiers, par exemple celui des « Prunes bleues ».

Nous pourrions créer un ou plusieurs ateliers « Comment créer une haie fruitière ? ». Le Jardin d’Émerveille pourrait porter ce projet. Rémi va réfléchir à cela et nous proposer des dates pour cet atelier. Entre temps, Rémi a proposé une date pour l’atelier production d’arbres fruitiers, ce sera le samedi 16 octobre de 10h à 12h.

L’idée de réaliser des achats groupés de végétaux est une piste à creuser.

Rénover ou créer un pigeonnier – Isabelle

Nous avons des problèmes engendrés par la surpopulation de pigeons. La commune a déjà réalisé des travaux de nettoyage de fientes de pigeons, et de colmatage des trous et brèches par lesquels ils s’introduisent dans les bâtiments, les greniers, etc.

La vocation principale du pigeonnier serait de permettre la régulation de la population de pigeons, notamment par le recours aux graines stérilisantes, ou le prélèvement des œufs.

Les pigeonniers ont aussi d’autres atouts, comme par exemple de faciliter la récupération de fientes constituant un excellent engrais.

Il faudra veiller à bien choisir l’emplacement du pigeonnier afin qu’il convienne aux pigeons et qu’il soit facile d’accès, notamment pour son entretien.

La piste de faire appel à des colombophiles pour nous accompagner dans le projet est à creuser. L’idée de se rapprocher de communes ayant réalisé un tel projet serait également judicieuse.

Plusieurs participants au Café citoyens trouvent un intérêt certain dans ce projet et souhaiteraient participer à sa construction dans le cadre d’un chantier participatif.

Régie agricole communale – Léonore

Léonore précise que ce projet n’est encore qu’une idée et qu’il reste somme toute assez vague.

Elle indique également que la commune de Penne a elle aussi un projet de ce type et que nous pourrions le construire ensemble.

L’idée serait d’augmenter l’autonomie du village en matière de production agricole, de permettre ainsi une meilleure résilience alimentaire et de consommer des productions très locales.

Cela éviterait aussi que nos terres ne soient concentrées entre les mains de grosses exploitations agricoles ou de grandes industries à l’extension exponentielle.

Pour ce faire, la commune pourrait acheter des terres agricoles, voire même exercer son droit de préemption en cas de vente.

Ces terres pourraient ensuite être cultivées par des paysans indépendants, ou employés par la commune, et répondre à un cahier des charges établi par la commune et ses habitants.

A savoir qu’à ce jour la municipalité a budgétisé 6000€ pour démarrer ce projet.

Un tel projet est complexe et long. De nombreux dossiers sont à monter. Nous pourrions nous faire accompagner par un juriste compétent en la matière.

Nous pourrions aussi nous intéresser aux communes qui ont déjà cette expérience de régie agricole communale et les rencontrer pour en savoir plus.

Jardins ouvriers / partagés communaux

Le but de ce projet serait de permettre aux habitants qui n’ont pas de jardin, ou dont le jardin est trop petit ou inadapté à l’agriculture vivrière, de disposer d’un lieu leur permettant justement de cultiver leur propre potager.

Ce serait un projet implanté sur des terres communales, et donc mises à disposition par la commune. Ces jardins seraient régis par une charte municipale.

Nous remarquons qu’il y a déjà deux jardins partagés à Vaour, régis dont le fonctionnement est associatif. Ceci n’est pas incompatible avec notre projet, au contraire, il permettrait d’augmenter la surface cultivable mise à disposition des habitants.

Une réflexion est à mener pour savoir si l’on crée un jardin partagé sur lequel les habitants cultivent ensemble la terre mise à leur disposition, ou si l’on segmente le terrain en plusieurs petites parcelles individuelles (principe des jardins ouvriers).

Ces terres devront bien sûr être, et rester, “inconstructibles”.

Remettre en état les chemins communaux

Nous pourrions faire des chantiers participatifs de nettoyage / débroussaillage.

Nous pourrions également disposer quelques panneaux pour inciter les promeneurs à nettoyer / débroussailler lors de leur passage.

Certains touristes, vacanciers, trouvent nos chemins en mauvais état.

Nous aimons nos sentiers. Soyons attentifs à ce que nos chemins conservent leur aspect naturel, tant apprécié de tous. Ne créons pas des « autoroutes » qui seraient probablement empruntées par des engins à moteur (quads notamment). Ne soyons pas trop interventionnistes au risque de perturber la biodiversité.

Interdisons l’accès de nos chemins à tous les engins à moteur thermique (accepter cependant le passage aux VTT et VTT électriques).

Dans le passé les chemins étaient entretenus notamment par les troupeaux d’animaux d’élevage (ovins dans notre région). Réfléchir à réhabiliter cette pratique douce et naturelle.

Répertorier et remettre en état les points d’eau et les zones humides

Nettoyer et améliorer ces lieux vitaux pour la faune et la flore, qui favorisent la biodiversité et l’équilibre naturel (limitation des moustiques, etc.).

Faire des actions d’information / prévention auprès des propriétaires de points d’eau.

Sont concernés les mares, lacs et étangs mais également les ruisseaux et les sources.

Il peut y avoir des subventions Européennes.

Certains habitants ont pour projet de faire réaliser des plans d’eau. Voir comment on pourrait les accompagner.

Répertorier également les anciennes citernes à eau (souvent en béton) inutilisées, puis inciter les propriétaires à les réhabiliter et les utiliser.

Liaison réseau d’eau potable Penne / Vaour – Léonore

Cet important projet, qui a commencé il y a plus de 10 ans, a pris du retard. Il devrait être terminé à l’automne 2022.

Une équipe de spéléologues a réalisé la connexion souterraine du captage d’Amiel (Penne)

Un château d’eau situé au Castelet va être construit.

A terme, nous souhaitons conserver nos captages actuels pour garder une autonomie en eau nécessaire.

En 2026 la compétence « gestion de l’eau » devrait être donnée à la Communauté de communes du Cordais et du Causse, dont Vaour fait partie. Nous serons vigilants à ne pas perdre la main sur notre eau, à ce qu’elle ne soit pas privatisée ; ce qui arrive souvent lorsque les communes ne peuvent plus assumer les coûts de maintenance très élevés de leur réseau.

Le tarif de l’eau sera inéluctablement augmenté. D’autant plus qu’actuellement le tarif est relativement bas, comparé à la moyenne nationale.

L’idée que le coût de l’eau soit proportionnel par tranches de consommation est évoquée. Ainsi, cette mesure incitative favoriserait les petits consommateurs vertueux (économes, récupération d’eau de pluie, etc.) par rapport aux grands consommateurs moins regardants (piscines – surtout hors sol, arrosage des pelouses et lavage des véhicules avec de l’eau potable du réseau, etc.). Une telle mesure existe déjà à Vaour il y a trois tranches pour la facturation : petits consommateurs, grands consommateurs et professionnels (si séparés du compteur privé).

L’idée de créer une taxe sur les piscine est évoquée.

Nous notons que les employés municipaux font un important travail pour déceler les fuites d’eau et autres anomalies sur notre réseau.

Achat de cuves de récupération d’eau de pluie

La municipalité souhaite permettre aux Vaourais-aises l’acquisition de cuves de récupération d’eau de pluie, à moindre frais. Elle a lancé la commande d’un premier lot de 30 cuves de 1000 litres. Elles vont être proposées à moitié prix aux habitants qui en font la demande en mairie. Tarif habitant : 55 € la cuve, la commune prenant à sa charge les 55€ restants.

Conditions, retrait, installation :

  • Habiter Vaour

  • Une seule cuve par habitant pour cette première livraison (d’autres commandes seront envisagées)

  • S’engager à ne pas acheter pour revendre (contrat moral)

  • Utiliser la cuve (elle doit réellement servir)

  • Retrait des cuves au Jardin d’Émerveille (dates communiquées prochainement). Un moment de convivialité sera organisé.

Il reste des cuves disponibles sur cette première commande. Les inscriptions pour en commander une se font en mairie.

Les membres de la commission Transition écologique pourront accompagner dans l’installation de leur cuve, les personnes qui le souhaitent.

Des conseils seront donnés, par exemple par le biais une fiche notice (installation, raccordement, utilisation, etc.). Il faudra être attentif à l’intégration des cuves dans le paysage.

Nous sommes conscients que ces cuves en matière plastique ne sont pas idéales en matière d’écologie. Des cuves enterrées, et à fortiori en béton, seraient préférables mais d’un coût nettement supérieur.

De plus la contenance des cuves plastique, 1000 litres, est relativement modeste. Elles se rempliront très vite, et ne constitueront donc pas une capacité de stockage importante. L’installation de plusieurs cuves en parallèle et d’un kit de couplage pourra être envisagée.

La commission Transition écologique va réfléchir à équiper les bâtiments communaux de système de récupération d’eau de pluie.

Les personnes qui disposent déjà de cuves à eau (plastique ou béton) pourront être aidées dans leur rénovation si elles sollicitent la commission Transition écologique.

Il serait intéressant d’inventorier les veines d’eau souterraines qui parcourent notre commune.

La commission Transition écologique pourrait, plus globalement, accompagner les personnes désireuses de baisser leur consommation d’eau.

Nous lançons un appel à idées « Transition écologique ». N’hésitez pas à nous communiquer vos idées, pistes, réflexions, sur l’adresse e-mail transition-ecologique@commune.vaour.fr

QUESTIONS DIVERSES

  • Il manque de l’information touristique à la mairie, tout particulièrement sur les chemins de randonnée.

  • Idée de travailler sur un projet de « toilettes sèches » pour les habitants.

  • Créer un groupe projet sur le thème « Construction d’un habitat durable » afin de lister des préconisations à visées écologiques.

  • Une habitante demande à qui appartient le bois tombé au sol (branches, troncs, etc.).

  • Réponse : au propriétaire du terrain privé sur lequel se trouve le bois. Sur un terrain public, il faut demander à la mairie. En zone naturelle il faut laisser le bois au sol qui va constituer un biotope de biodiversité.

  • Priscilla recherche des personnes qui auraient des compétences en matière de système de pompe à eau.

  • Gisèle souhaite que nous réfléchissions à un projet d’éolienne pour le pompage d’eau.

  • Un habitant demande s’il pourrait être raccordé au réseau d’eau potable.

  • La citerne d’eau à côté du lavoir va être rénovée.

  • Un participant nous signale que le « Chemin des chèvres » est en mauvais état. Les riverains souhaiteraient que la mairie leur fournisse de la castine pour le réparer.

  • Il faut envisager une réflexion globale sur l’évacuation des eaux de ruissellement de ce chemin.

  • Sylvie Dumont propose de mettre en place des ateliers « Low-tech ». Elle a un ami qui pourrait venir animer des ateliers sur la commune.

  • Un des jardiniers de Saint-Antonin est venu visiter Vaour. Avec son regard neuf et expérimenté il nous a fait part de ses conseils très intéressants.

  • Bienvenue à François Lebas, habitant Vaour depuis 1 an, qui participe pour la première fois au Café citoyens.

Information : le prochain Café citoyens se tiendra le samedi 6 novembre. Le sujet principal sera le déploiement de la fibre optique sur la commune.