Centre d’art Pôl Roux

Nouvelles œuvres de Pôl Roux
Exposition du 22 au 24 Septembre 2023, Salle des Fêtes de Vaour

L’Association Patrimoine et Culture en Vaourais (PCV) et la Municipalité de Vaour ont le plaisir d’organiser à la Salle des Fêtes du village, du Vendredi 22 au Dimanche 24, une nouvelle exposition consacrée à Pôl Roux (entrée libre).

Vous aurez l’occasion de découvrir les nouvelles œuvres de cet artiste reconnu (certaines datant de 2023 et d’autres plus anciennes). Pôl Roux, qui peint encore à 97 ans, est un peintre tarnais d’adoption qui recherche le contact avec le vivant pour son travail créatif. Abandonnant les thèmes de la Mythologie, de la condition humaine, du couple, de la nature et des animaux, c’est « La Nature des choses » qui l’inspire désormais comme cela transparaît à travers les tableaux tels « Tobie aveugle avec son chien et le chevreau » ou « La Fille de l’Oiseleur ».
L’exposition présente l’artiste sous les angles de sa vie nouvelle depuis qu’il a quitté sa quasi-autarcie des Vialards à Itzac, en communion avec la nature et les animaux.

Le programme de ces trois journées est le suivant :

Vendredi 22 à 16 h : vernissage en présence de Pôl Roux et inauguration de la plaque « Centre d’Art Pôl Roux » à 17h, suivie du verre de l’amitié.

Samedi 23 et Dimanche 24, de 14h30 à 18 h : exposition à la Salle des Fêtes.
En dehors de ses œuvres picturales, vous découvrirez deux autres facettes de cet artiste : des poèmes illustrés et un manuscrit écrit et illustré consacré à « L’Ecume des Jours » de Boris Vian.

Pendant ces trois journées, le Centre d’Art Pôl Roux, hébergé dans l’église du village, sera ouvert avec la présentation des œuvres qui achèveront la décoration complète de l’église : 8 dessins à l’encre de Chine à l’entrée des chapelles et 8 tentures majestueuses de 3m x1m30 représentant « les Litanies de la Vierge » qui seront exposées dans les chapelles adjacentes.
Vous y découvrirez l’accueil nouveau du Porche ou Narthex avec deux tableaux : « La Vierge de Vaour » et « Des Vialards à Vaour », avec deux panneaux d’information.

L’immense talent de cet artiste aux multiples facettes s’exprimera également par la présentation des études de 6 vitraux et d’objets en fer forgé comme « Le Christ en croix » et « La Colombe du Saint Esprit ».
CONTACT 06 26 27 80 82 ou 06 52 04 13 74

Café Citoyens samedi 16 septembre – Le PLUi

Bonjour à chacune et chacun,

Le 28 septembre, à Vaour, le bureau d’étude Toponymy présentera le projet de PLUI dans une réunion publique officielle.

Nous vous donnons rendez-vous en amont, le samedi 16 septembre à 10h, pour un Café Citoyens exceptionnel animé par la commission PLUI de Vaour.

Ce Café Citoyens se déroulera à la salle des fêtes.

Nous présenterons notre dernière version du projet de PLUI, celle que nous défendons pour notre commune, et que les institutions continuent de remettre en question.

A l’heure où les habitant(e)s ne sont plus réellement consulté(e)s par les institutions publiques, venez nombreux et nombreuses comprendre les enjeux de cette révolution administrative, urbanistique et sociale.

Belle rentrée à vous,

L’équipe de coordination municipale

France Services : lettre ouverte à la Préfecture

«Ainsi que vous nous l’avez recommandé lors de votre visite à Vaour, nous vous faisons part de quelques unes de nos remarques au sujet des tâches  dévolues aux agents de France Services.
Depuis plusieurs mois, des habitants du Causse de Vaour se tournent vers la “Prime Rénov’” afin de bénéficier de financements pour leurs travaux d’isolation, de ventilation, de changement de mode de chauffage ou de rénovation globale…
Ils ont en effet appris, à grand renfort de publicité de la part des institutions, que tous les « propriétaires occupants, propriétaires bailleurs, copropriétaires ou locataires, [peuvent bénéficier] de ce service d’accompagnement gratuit, indépendant, technique, administratif et financier pour la rénovation des logements privés en Occitanie ».
Un guichet unique pour Tarn Rénov’Occitanie1 a été mis en place. Ce service public d’informations et de conseils en énergie, renvoie les usagers ayant une demande vers les agences France Services de manière générale.
Nos employés de France Services se retrouvent ainsi à faire le montage très spécifique et technique de dossiers concernant cette Prim’Rénov. Afin d’être plus explicites, nous vous proposons d’aller plus dans les détails d’une telle démarche faite par nos agents.
Tarn’Rénov, qui propose de multiples types d’aide, analyse dans un premier temps la demande du propriétaire/locataire. Puis TarnRénov’ les envoie vers les maisons France Services afin de les aider à faire le dossier. Les agents France Services doivent donc accompagner l’usager qui les sollicite.
Or, monter un dossier de primes Tarn’Rénov est autrement plus complexe qu’un simple formulaire administratif comme avec chacun de nos partenaires “socles”. En outre, les montants de prise en charge des travaux annoncés lors de la constitution des dossiers de demande sont généralement en-deçà de ceux payés lors de la finalisation du dossier.
Les agents France Services se trouvent donc en difficulté lorsque l’usager s’enquiert de cette baisse constatée. Car bien souvent les usagers font l’amalgame entre l’accompagnement réalisé à France Services et le prestataire en charge du versement de la prime.
Aussi, nous, Mairie de Vaour, porteur du projet France Services, nous interrogeons-nous sur le renvoi du guichet unique vers France Services. Jusqu’où iront les responsabilités des agents d’accueil France Services dans l’accompagnement des usagers ? Et de manière plus générale, comment va évoluer le statut d’agent France Services dans la mesure où la plupart des administrations dirigent les usagers vers ce service public, où il leur est demandé beaucoup de technicité et de connaissances métier sans formation préalable, ni accompagnement concret ? Leur mission d’accompagnement de niveau 1 est largement dépassée et difficile à assumer dans un tel contexte2. Une autre problématique s’ajoute : l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés).
Les agents de la maison du Causse accompagnent de nombreux usagers dans leur demande de carte grise avec le partenaire ANTS.
Certains usagers n’ont pas de smartphone et/ou ne possèdent pas d’application de leur banque en ligne. Or il s’avère que dans le cas d’une demande de carte grise, l’usager doit payer en ligne des taxes. Et pour valider la procédure d’émission de la carte grise, la confirmation de paiement doit être validée par l’usager obligatoirement via une application mobile de banque en ligne. La raison invoquée est la sécurité de la transaction…
Après appel à l’ANTS, la réponse est très claire : pas de transaction validée sans cette seconde action du demandeur. Mais nombre d’usagers ne possèdent pas de téléphone portable, ou ne souhaitent pas télécharger l’application bancaire.
Plusieurs dossiers ont été ainsi suspendus ou annulés sur décision de l’usager.
Sans autre solution et choix à proposer aux demandeurs, ces derniers ont donc été réorientés par nos agents vers des garages agréés et ont donc dû payer pour ce service largement plébiscité par les campagnes et annoncé comme “gratuit” !
La réalité est que la population éloignée du numérique se voit de plus en plus exclue des dispositifs proposés par certaines institutions.

Enfin, une autre problématique : celle du CPF (Compte Personnel de Formation) : depuis peu, l’accès au Compte Personnel de Formation ne se fait que par le biais de France Connect +. Or pour se connecter à ce portail, seule l’identité numérique de la Poste est reconnue actuellement pour des raisons de sécurité. Dans ce processus de création d’identité numérique, la saisie
du numéro de pièce d’identité est un pré-requis.
Ici aussi nos agents sont dubitatifs car ils reçoivent régulièrement dans la boîte mail France Services des messages stipulant de nombreux cas de piratage et de fraudes en lien avec les comptes CPF. Les usagers sont plus que frileux à l’idée de renseigner toujours plus d’informations personnelles
d’identification pour accéder à des sites qui semblent de moins en moins sécurisés… »

1 – Depuis, la Défenseure des droits, Claire Hédon a été saisie de près de 500 réclamations relatives aux difficultés rencontrées par les demandeurs de l’aide pour faire valoir leurs droits et a constaté de nombreux écueils dans le traitement des demandes. Elle a alerté l’Anah sur les conséquences de la dématérialisation totale de la procédure qui conduit à priver certains bénéficiaires potentiels d’une aide.
2 – Saison 2 des maisons France Services en ce début de l’année 2023, c’est-à-dire montée en compétences des agents. « Il faut les aider à se former pour qu’ils deviennent experts et enrichir le bouquet de services que nous offrons », affirme Stanislas Guerini. Le nombre de jours de formation des agents France Services sera doublé. La formation passera ainsi à deux semaines complètes, assurées en présentiel. Enfin, s’agissant du financement, l’enveloppe annuelle de 30 000 euros par espace France Services (à parité entre l’État et les opérateurs nationaux) est pérennisée. Mais pas augmentée comme le demandent de nombreux élus sachant que le coût de fonctionnement annuel moyen s’élève à 110 000 euros. Le reste à charge reste donc très important pour les collectivités. Le rapport de Bernard Delcros plaidait pour augmenter la participation à 50 000 euros par structure, mais seuls 5 000 € ont été octroyés.

Rendez-vous le 14 juillet – Pot municipal et Soirée rock

L’équipe de coordination municipale vous convie pour le traditionnel pot du 14 juillet, à 12h place de la mairie.

Le soir, l’association VAOUR EN FÊTE organise une soirée rock’n roll avec ROCKET 81.

Intermèdes de danses latino (salsa, Chacha, Bachata, Kizomba) et toutes danses (Madison, Valses, Tangos).

Animée par un DJ. Ambiance assurée !

Le foot du dimanche à Vaour, un moment unique !

Depuis 4 ans, un foot « loisir » s’est mis en place spontanément tous les dimanches à Vaour. Ils ont entre 10 et 55 ans… Certains ont déjà joué au foot, pour d’autres c’est la première fois. Qu’il pleuve ou qu’il fasse canicule, ils jouent (presque) tous les dimanches de l’année vers 15h ou 16h sur le terrain de Vaour ! Chacun et chacune sont les bienvenus. Ils jouent sur un demi terrain et petit à petit sur l’autre demi terrain, un foot avec les enfants qui le souhaitent s’est aussi mis en place. Du côté des « grands », parfois ils sont 10 sur le terrain, parfois ils sont 25 et font 3 équipes. Dans tous les cas, il y règne une ambiance chaleureuse et enthousiaste !

Bref, on leur laisse la parole pour répondre à la question :
« Pourquoi tu viens jouer au foot le dimanche à Vaour ? »

« Moi, je fais ça juste pour faire quelque chose à la base… Histoire de faire un peu de sport et de voir les copains. Ici, c’est toujours dans une bonne ambiance ! On essaye d’être régulier. Et ça nous fait du bien au corps et au moral. Ici, on se prend pas la tête… Y’a pas de « on va gagner » ou « faut être meilleur que les autres » ou quoi. »

« Y’a une énergie qui s’est créée ici… assez spéciale… Depuis 4 ans, on est toujours là. Y’a pas de compétition. Même si on joue mal, y’a que du plaisir ! »

« Je viens parce que j’adore le foot. Et puis c’est pas un foot comme les autres. Dès que y’a penalty, on s’en fout. C’est vraiment pour s’amuser qu’on est là. Ici y’a jamais de bagarres… Comme j’ai 12 ans, j’aime bien jouer des fois du côté des enfants et des fois du côté des adultes. Bon les adultes c’est un peu plus brutos… mais ça entraine plus. »

« J’suis là pour voir les potes et faire du sport ! Pour bien rigoler, passer une bonne aprème. Et se dépenser et se décrasser de toutes les fêtes du week-end… Et puis ça fait plaisir de voir tous les âges. Des petits, des grands. »

« Déjà je viens parce que j’aime le foot. Et j’aime bien le fait que c’est jamais exactement les mêmes joueurs à chaque fois. On fait toujours des équipes différentes. J’aime que c’est pas hyper strict. On peut déconner, même en jouant au foot. Ça joue bien au foot, sans se prendre au sérieux… »

« Moi, ce qui me plaît c’est la bonne ambiance. Entre joueurs on se parle plus, parce qu’on se connaît plus. Y’a une cohésion d’équipe. Des fois quand tu joues ailleurs, y’a personne qui te parle, tu te retrouves en galère. Là, on est tous ensemble, on s’explique tout. On se donne même des petites astuces des fois, c’est sympa. C’est bien ! Et puis aussi y’a pas de règles au foot du dimanche. Enfin, pas trop quoi… »

« J’aime jouer avec différents âges. Et la différence entre le foot de Vaour et celui de Gaillac, c’est que là-bas, on s’embrouille tout le temps… Ici, c’est tranquille. Et puis ça joue bien ! On a connu des gens qui savaient pas bien jouer… mais à force de venir, ils se sont améliorés !»

« Ici, c’est une autre ambiance. J’aime bien jouer parfois avec les enfants, parfois avec les adultes. Avec les adultes, cela me permet d’apprendre énormément de trucs ! Je suis obligé de jouer vraiment en une touche de balle, sinon je me fais piquer le ballon. »

« Moi, je fais 30 minutes de route pour venir au foot tous les dimanches à Vaour car cela fait super longtemps que je cherchais un endroit où jouer au foot comme ça, tranquille sans club. Mais où tu joues quand même régulièrement. Et puis y’a un super état d’esprit ! Souvent les ambiances de foot, elles sont un peu pourries… Alors que là… je sais pas… On fait équipe. On joue pas juste pour notre gueule… Ailleurs, je suis tombé sur des foots où les mecs ils font pas de passes, ils défendent pas,… Et ici, c’est pas comme ça ! »

Présentation de notre fonctionnement et de notre schéma de Gouvernance

Interview de Claire Davienne, élue, co-référente de la commission Gouvernance et Communication Interne.

– Peux-tu nous dire en quelques mots ce qu’est la démocratie participative et une liste citoyenne ?

J’aime cette définition : « La démocratie participative désigne l’ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent de favoriser l’implication des citoyens dans la vie politique et d’accroître leur rôle dans les prises de décision ».

Et « une liste citoyenne » telle qu’on l’a créée à Vaour, c’est une équipe mêlant élu.e.s et citoyen.ne.s qui tentent de mettre en place une gouvernance partagée, la plus horizontale possible, au service de la construction d’une démocratie vivante. L’objectif c’est de « replacer l’habitant au cœur des décisions politiques, au service d’un bien-vivre-ensemble respectueux de l’humain et de son environnement. »

Cela tente de répondre à deux dérives majeures du fonctionnement classique d’une municipalité : l’accaparement du pouvoir par quelques élu.e.s et la faible implication des habitants dans la vie de la commune.

Au quotidien, cela ne peut pas être : tout le monde décide de tout, tout le temps… En tant qu’équipe, on a pris le temps de se former avec Tristan Rechid, qui avait participé à l’aventure citoyenne à la mairie de Saillans dans la Drôme (première liste citoyenne en France). A cette occasion il nous disait : « Il faut accepter et assumer des endroits de verticalité dans l’horizontalité, et le fait que des personnes qui ont été désignées peuvent avoir un périmètre de décision autonome. »

– Comment avez-vous avancé sur cette question ?

En fait, tout ce qui concerne notre cadre et nos règles pour permettre la mise en place de ce projet s’est fait en travaillant un « Schéma de Gouvernance » (sur les conseils de Tristan Rechid). C’est un document de référence, définissant les principes de base pour arriver à un fonctionnement fluide, efficace et démocratique.

En effet, décider collectivement cela peut parfois être fastidieux et compliqué. Or, on ne peut pas passer tout notre temps à essayer de se mettre d’accord sans qu’aucune décision ne voit le jour et sans qu’aucun projet ne puisse se réaliser… Le cadre et les règles que nous mettons en place nous aident à atteindre une certaine efficacité dans nos prises de décision.

Avant d’avoir ce Schéma de Gouvernance, on se demandait en permanence si on était légitimes à faire telle ou telle chose. On n’osait pas faire certaines choses parce qu’on pouvait avoir peur de faire une « prise de pouvoir » sur le groupe… Et le fait de nommer des référents avec des engagements précis (une durée de mandat, un périmètre de décision…), cela les rend légitimes, et finalement cela permet de libérer de l’énergie. A partir de la connaissance de qui fait quoi, on a pu renforcer des relations dans la confiance.

Pour bâtir ce Schéma de Gouvernance, on s’est inspirés de ce qui s’était fait dans d’autres endroits en France, de formations à la démocratie participative que plusieurs d’entre nous avaient suivies, et de la formation en interne dont nous avons bénéficié avec Tristan Rechid de Saillans.

A l’issue d’un travail qui a duré plusieurs mois, la commission Gouvernance a fait des propositions au Groupe de Coordination. Puis, avec la prise de décision au « consentement », nous avons pris le temps de lever toutes les objections qui pouvaient exister, adapter les propositions jusqu’à ce que chacun.e valide le schéma en disant : je suis OK pour ce fonctionnement.

– Peux-tu nous en dire plus sur cette idée de « consentement » ?

Un des principes de notre fonctionnement, c’est que l’on prend toutes nos décisions au consentement. C’est-à-dire que si quelqu’un.e n’est pas d’accord, il/elle formule une objection qu’on cherche à lever collectivement, par de nouvelles propositions plus ajustées, plus fines, jusqu’à atteindre une décision qui sera acceptable par toutes et tous et donc à laquelle chacun.e « consent ».

– Au cœur du fonctionnement du groupe, il y a donc le Groupe de Coordination ? Peux-tu nous en dire plus ?

Pour comprendre comment ce groupe s’est créé, il faut revenir au début de cette aventure avec la liste citoyenne. Plusieurs personnes étaient prêtes à s’engager et à travailler de façon assez importante dans cette équipe municipale mais ne souhaitaient pas forcément mettre leur nom sur la liste pour l’élection pour diverses raisons personnelles. D’autres étaient d’accord pour avoir leur nom sur la liste tout en étant conscients que leur temps d’engagement serait plus limité. Assez vite, on s’est rendu compte qu’on était un groupe de vingt personnes prêtes à s’engager à des niveaux différents.

C’est là qu’est venue l’idée de créer ce Groupe de Coordination qui mélange des élu.e.s et des non élu.e.s. Ce groupe correspond aujourd’hui à une sorte de « Conseil municipal élargi ».

Actuellement il comporte 19 membres : 11 élu.e.s et 8 personnes non élu.e.s qui sont d’accord pour travailler au même titre que s’ils étaient conseillers municipaux. On s’est dit que c’était une grande chance de pouvoir bénéficier de toutes les forces en présence et que cela permettrait une meilleure répartition du travail. C’est parfois fastidieux de décider à aussi nombreux, mais grâce à notre Schéma de Gouvernance, on a vraiment progressé dans la prise de décision. Au quotidien, on s’aperçoit que l’avis des un.e.s et des autres affine les prises de décisions, car chacun.e apporte son regard, son expertise et sa compréhension des problématiques.

Il nous a très vite semblé évident que les personnes « décisionnaires » devaient être également les personnes « engagées sur la durée avec une responsabilité » dans cette aventure , c’est-à-dire ceux qui sont référent.e.s d’une commission.

On a donc défini dans ce Schéma de Gouvernance que celles et ceux qui siègeraient au Groupe de Coordination seraient :

– les 11 élu.e.s pour la totalité de leur mandat (6 ans)

– les référent.e.s des commissions – 2 en binôme (élu.e.s et non élu.e.s pour un mandat d’un an renouvelable).

– les animateurs et les secrétaires du groupe (mandats de 6 mois renouvelables).

Il y a actuellement 9 commissions et dans chaque commission, il y a 2 référents qui peuvent être élu.e.s ou non.

– Comment se renouvellent ces référents de commissions ?

Chaque année, la commission Gouvernance, dont je fais partie, revient vers les référents pour leur demander : Est-ce ce que vous souhaitez poursuivre votre mandat ? Est-ce que quelqu’un.e d’autre dans votre commission souhaite prendre cette responsabilité et donc intégrer le Groupe de Coordination ?

En sachant qu’on a défini qu’il fallait avoir participé pendant au moins un an au travail d’une commission avant de pouvoir en devenir référent, tout habitant ayant intégré une commission et qui au bout d’un an souhaite devenir référent de la commission peut en faire la demande. Ce choix se fait collectivement au sein de la commission. Le ou la nouvelle référente intègre alors le Groupe de Coordination.

Les membres du Groupe de Coordination essaient de faire remonter ce qui se dit dans les commissions. Il y a un lien vivant entre les commissions et le Groupe de Coordination.

7 commissions sont ouvertes à tous les habitants ! N’hésitez donc pas à contacter les référents de ces commissions pour en savoir plus sur leur travail ou les rejoindre ! Vous trouverez le contact de chacun d’entre eux dans une feuille glissée dans ces Echos.

– A quel rythme se retrouve le Groupe de Coordination ?

Il se réunit au minimum une fois toutes les deux semaines, et plus si besoin.
– Ces réunions sont-elles ouvertes à toutes et tous ?

Oui, des personnes extérieures au groupe peuvent venir en observation aux réunions en se signalant à l’avance.

Par ailleurs, les compte rendus sont rendus publics (sur les panneaux d’affichage, à la mairie dans un classeur en version papier, et sur le site www.vaour.fr). On affiche aussi les dates et horaires des réunions des commissions sur le panneau devant la mairie.

– Peux-tu nous préciser l’articulation entre le Conseil municipal, le Groupe Opérationnel et Groupe de Coordination ?

On a senti ensemble, au fur et à mesure, quel genre de sujets devait être soumis à la validation du Groupe de Coordination. Ce sont les points plus sensibles, plus engageants pour le village, les projets plus vastes, avec plus d’enjeux pour l’avenir,…

Le Groupe de Coordination est l’organe central de notre fonctionnement. C’est ici que sont centralisées les informations et où les décisions importantes sont prises.

Après, au niveau légal, un certain nombre de décisions, notamment administratives, sont soumises au vote du Conseil municipal. Notre principe est que ces décisions sont validées en Groupe de Coordination au consentement, puis votées par le Conseil municipal. Ce dernier ne se réunit pas à date fixe, mais quand il est nécessaire.

Enfin, ce qui relève des affaires courantes et quotidiennes et qui n’a pas besoin d’expertise élargie est décidé par le Groupe Opérationnel. Celui-ci est composé du maire, des adjoints et de la secrétaire de mairie, qui sont plus au jour le jour à la mairie. Ils se retrouvent toutes les semaines à horaire fixe et ont beaucoup d’échanges quotidiens. Certains membres du Groupe de Coordination participent à tour de rôle au groupe opérationnel pour s’imprégner du quotidien de la mairie.

Depuis un peu moins d’un an nous avons aussi mis en place l’Observatoire de la Démocratie et de la Participation.

Avec 7 membres, il s’inscrit dans la démarche de démocratie participative. L’Observatoire ne se prononce pas sur les choix, les projets et dossiers traités par la municipalité. Il se prononce sur la méthode et plus précisément sur la démarche participative et donc démocratique de la municipalité. Son rôle est encore en train de s’affiner.

– Comment se déroule une réunion du Groupe de Coordination ?

On a un ordre du jour collaboratif en ligne, que chaque membre du groupe de coordination peut alimenter à n’importe quel moment, en prévision de la prochaine réunion avec les points qu’il ou elle souhaite traiter. Pour aller à l’essentiel, on classe en début de réunion, ces points en trois catégories :

  1. les informations : qui ne nécessitent pas de discussion.
  2. les consultations : où on discute sans prendre de décision ce jour là.
  3. les décisions : où on espère qu’une décision sera prise pendant la réunion, même si parfois on se rend compte que la prise de décision n’est pas mûre et on la reporte à une prochaine réunion.

Puis, on traite les points en prenant les décisions au consentement.

Assemblée citoyenne – Objectif 2024 – organisée par l’équipe de coordination municipale. À la salle des fêtes de Vaour le jeudi 6 avril 2023.

– Peux-tu nous préciser le rôle de ta commission, Gouvernance et Communication Interne ?

Notre commission Gouvernance est garante que le Schéma de Gouvernance soit respecté. On essaie aussi de faire le suivi du partage des comptes-rendus. Dès qu’on sent qu’il y a des incompréhensions ou des conflits, on cherche à ouvrir des espaces d’écoute et de dialogue. On incite chaque membre du Groupe de Coordination à travailler en binôme pour qu’il y ait plus de partage d’informations et de travail. On propose aussi aux membres du Groupe de Coordination des temps de formation, de bilan et des moments de respiration pour nourrir la vie de groupe. Pour que le lien et la confiance puissent continuer à se renforcer.

A travers ce projet municipal, nous sommes engagés dans une aventure humaine qui nous pousse à travailler sur nous-mêmes, à nous remettre en cause… parce que si on veut avancer ensemble en prenant chacun.e en compte, on est obligé de passer par des moments où l’on peut être bousculé par les attitudes des uns et des autres. C’est vraiment un lieu de transformation personnel et collectif !

Pendant les temps de bilan, nous proposons de prendre un peu de recul, parfois de manière ludique. C’est important que chacun.e puisse grandir à travers cette aventure collective, que chacun.e y trouve son compte et puisse donner le meilleur de lui-même.

Globalement, ce groupe est vivant et dynamique, même si le travail est permanent. Composé de personnes différentes, de tous âges, hommes, femmes, certain.e.s qui habitent le village depuis 30 ou 40 ans, d’autres depuis 2 ans. Régulièrement on se redit que c’est bien cette diversité et ce nombre qui permet de tenter d’être pertinents !

La commission Gouvernance est aussi très attentive à la manière dont nous continuons de récolter les avis d’un maximum d’habitants du village. Nous avons relancé la première Assemblée Citoyenne en avril dernier.

– Autre chose à ajouter ?

Oui, pour synthétiser les principes et les façons de faire qui vont nous permettre de vivre ce projet, nous avons consigné nos valeurs dans une Charte. Celle-ci définit les principes relationnels qui nous permettent de travailler au mieux ensemble.

Cette Charte a été signée par tous les membres du Groupe de Coordination et elle est portée à la connaissance de toutes celles et ceux qui participent au travail d’une commission.

Cette Charte nous sert aussi de référence de base en cas de conflit interne au groupe.

Si une personne du Groupe de Coordination ou d’une commission a un comportement qui est trop éloigné de la Charte, on peut lui demander collectivement de sortir du groupe.

→ Pour consulter la Charte en ligne :
https://vaour.fr/charte-groupe-de-coordination-vaour

– Enfin, pourrais-tu nous dire pourquoi à titre personnel tu participes à cette aventure municipale ?

Parce que je suis passionnée par la recherche de nouvelles façons de faire ensemble grâce à l’intelligence collective !

Cela fait écho à la définition de la démocratie participative dont je parlais au début.

Nous sommes encore dans une société patriarcale, hiérarchisée, où les un.e.s exercent le pouvoir sur les autres… Et je suis convaincue que pour sortir de l’impasse dans laquelle est notre société, il faut sortir de ce schéma, de cette vision où les uns dominent les autres… Pour moi, un des chemins à chercher, c’est : comment on fait ensemble avec plus d’horizontalité, même si on assume des endroits de verticalité ? Comment on ouvre des espaces où la parole de chacun.e compte ? Où chacun.e apporte quelque chose au groupe et où on essaie de sortir des relations de domination ? Cela fait partie des choses dans lesquelles je crois pour créer un autre chemin, plus fertile, plus subtil, un monde qui respecte plus l’humain et le vivant !

Récap de la commission communication de janvier à juin 2023 !

« Mais au fait, ils font quoi au sein de la commission communication de la Mairie ? »

C’est pour tenter de répondre à cette question que nous avons décidé de vous faire un petit récapitulatif tous les 6 mois de nos actions.

Voici quelques chiffres sur notre commission, depuis janvier 2023 :

7 membres actifs / 16 réunions / 3 bouteilles de bulles bues / 11 Vaourette envoyées à 334 personnes / 4 fois mangé des petits gâteaux / 40 articles publiés sur le site internet / beaucoup de rires / 2 Echos de Vaour rédigés, corrigés, mis en page, imprimés et distribués / 1 personne qui a systématiquement refusé de faire les comptes-rendus des réunions / etc…

Notre commission se réunit généralement tous les lundis à 17h ou 17h30 à la mairie. Dans une bonne ambiance, nous travaillons tous les supports de communication qui nous permettent de renforcer les liens entre la mairie et les habitants ! Cela passe par les Cafés et Apéros Citoyens, les Echos de Vaour, la lettre d’information numérique Vaourette, les mots dans la boîte aux lettres, l’affichage sur les panneaux municipaux et les échanges de vive voix au marché, frites du mardi ou autre !

En ce moment, en plus de ces projets permanents, nous sommes en train de travailler sur la simplification du site internet de la commune et menons une réflexion pour définir collectivement une identité visuelle plus précise pour le village.

Nous vous tiendrons au courant de l’avancée de ces projets !

Si vous souhaitez nous rejoindre ou pour toute question, vous pouvez nous contacter par mail : communication@vaour.fr

A suivre !
Lisa, Thierry, Leonore, Isa, Gérard, Claire S. et Ignace