La trace et la mémoire de Pôl-Roux

Vaour perd un ami. C’est en effet avec une très grande tristesse que nous avons appris la mort de Roger Pôl-Roux, ce vendredi 1er décembre 2023, à l’âge de 97 ans. Le 22 septembre dernier, nous inaugurions en sa compagnie le Centre d’Art Pôl-Roux, en l’église Notre Dame de l’Assomption de Vaour, nous participions avec lui au vernissage de l’exposition qui lui était consacrée dans la salle des Fêtes, comme une double célébration joyeuse et spontanée du talent multiple ainsi que de la ténacité de cet artiste hors du temps et si présent, si touchant, si attachant en même temps.

Aboutissement d’une longue démarche menée par ce créateur original, loin, très loin du conformisme, avec l’appui ou la collaboration des maires successifs de la commune ; Francis Dupas, Georges Bousquet, Pascal Sorin, Jérémy Steil, sans oublier certains conseillers municipaux ou personnalités du village, avec le soutien de sa famille et de notre association « Patrimoine et Culture en Vaourais », le Centre d’Art Pôl-Roux doit maintenant vivre sans son initiateur, un peu orphelin de son « père fondateur », son « père spirituel »…

Mais triste ne veut pas pour autant dire abattu ! Quelle chance, pour une petite commune comme la notre, d’héberger en son église pareille collection d’œuvres d’art ! Roger Pôl-Roux laisse derrière lui un immense travail, des peintures, des poèmes illustrés et tant d’autres créations, bien sûr, mais aussi des projets, des projets ambitieux que nous souhaitons poursuivre, réaliser : vitraux, statue du Christ en croix, Colombe du Saint Esprit, symbole de Paix. Tout cela pour transfigurer notre imposante mais bien banale église, la rendre belle de l’intérieure et prolonger, faire mieux connaître l’œuvre de Pôl-Roux dans le Tarn et bien au delà…

En ces temps sombres, nous préférons prendre le parti de la Lumière et de la Beauté à travers la réalisation et la pose envisagées de ses vitraux, par exemple, et rendre ainsi le Centre d’Art plus attractif, chaleureux. Nous préférons susciter la curiosité, intéresser, rassembler plutôt que jeter l’anathème, se replier sur soi ou diviser. S’ouvrir à l’Autre, quel qu’il soit, partager ce lieu, cet édifice pour faire vivre la laïcité, une laïcité apaisée, dans le respect mutuel -quelles que soient nos opinions, nos croyances (ou pas), nos idées, premier pas vers une humanité plus harmonieuse, sans haine, sans violence, sur la trace de Pôl-Roux.

Les obsèques de Roger Pôl-Roux auront lieu en l’église Notre Dame de l’Assomption de Vaour mercredi prochain, 6 décembre 2023 à 10h. Nous y serons pour que vive sa mémoire, pour que vive le Centre d’Art !

Gisèle et Serge Andrieu, Pierre Fèvre, Jean-Michel Denis, pour PCV.

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Témoignage d’Anne Capelle, compagne de Francis Dupas :
“Il est à noter que dès le début des années 90, c’est Francis Dupas alors maire de Vaour qui a pris l’initiative d’accompagner Roger Pôl Roux dans la création de son Chemin de Croix afin de pouvoir l’exposer en l’église de Vaour.
C’est grâce à l’aide du curé de l’église du haut de Cordes que les choses ont pu aboutir. Il a fallu se battre pour faire accepter l’entrée de ses tableaux dans une église. C’est en effet dans l’église St Michel de Cordes qu’ont pour la première fois été accrochées ses œuvres. À l’époque, cela avait fait scandale et déclenché une action de force de la part des habitants du haut de Cordes qui avaient dressé un cordon d’opposants ayant violemment interdit l’entrée de l’église aux visiteurs. Ce bras de fer s’est prolongé, Francis Dupas a tenu tête aux fauteurs de troubles, qui ont, de guerre lasse, fini par céder.
Francis Dupas a initié le travail, Jérémie Steil l’a finalisé.”

Sapin de Noël à Vaour

Appel aux enfants du village ! Samedi 9 décembre à 10H
Amis, voisins, grand mère, parents, venez accompagner les enfants,
avec vos plus belles guirlandes, vos boules de Noël, vos décos et vos ornements les plus chatoyants pour décorer le sapin du village.
Ambiance chaleureuse et Chocolat chaud (pensez à prendre vos tasses).

 

Des nouvelles des projets plébiscités lors de l’Assemblée Citoyenne

Le 6 avril dernier, lors de l’Assemblée Citoyenne, les habitants présents ont choisi 9 projets qui leur semblaient prioritaires pour le village.

Voici quelques nouvelles recueillies, d’initiatives portées par les habitants ou par des commissions municipales, autour de ces grands thèmes.

1/ Travailler sur la problématique du transport
Il y a eu par le passé un projet de territoire proposant du ”transport à la demande” (TAD) : si ce service existe toujours, il ne s’est pas avéré concluant sur le secteur… Dans le nouveau projet de territoire, notre communauté de communes tente d’améliorer le TAD, de promouvoir le covoiturage et les vélos électriques, etc…
D’autres initiatives sont les bienvenues !

Il existe un groupe “Telegram” sur lequel les habitants peuvent proposer ou demander du covoiturage, il est intitulé VF Covoit (pour “Vaour Family Covoit”).
Cela fonctionne assez bien. Il est éventuellement possible d’installer Telegram sur les ordinateurs pour ceux qui n’ont pas de smartphone.
Pour plus d’informations, contacter Ignace : 06 28 35 81 59.

Un tableau papier va être affiché sous le préau à côté de la place du village avec des offres de trajets réguliers et les contacts des conducteurs.

En cours : le tableau récapitulatif des trajets avec coordonnées des conducteurs sera affiché à France Services, Maison du Causse.
Pour plus d’informations, contacter Julie : 06 09 01 93 42.

2/ Végétaliser davantage le centre-bourg et planter des fruitiers sur les espaces verts communaux
Un “groupe projet” (relié à la commission Transition écologique) s’est constitué suite à l’Assemblée Citoyenne et il s’est déjà réuni plusieurs fois. L’actualité, c’est de créer un petit verger municipal au niveau des jeux d’enfants (en lien avec les enfants de l’école de Vaour) et des réflexions sont en cours concernant les jardinières et les plantations fleuries sur la place.
Pour plus d’informations, contacter Damien : 06 32 96 95 38.

Un groupe d’habitants a décidé de planter des arbres et des plantes au jardin de la Commanderie (+ un arbre à chaque décès) : Les prunes bleues.
Ce groupe se retrouve tous les samedis matin avec des outils.
Pour plus d’informations, contacter Léonore : 05 63 56 39 71.

Un projet de verger communal est en cours.

3/ Développer l’indépendance alimentaire (récupérer des surfaces agricoles, favoriser l’installation d’agriculteurs…)

Suite à l’Assemblée Citoyenne, un groupe d’habitants s’est constitué sur ce sujet. Un Apéro Citoyens a eu lieu le jeudi 5 octobre dernier sur ce thème et a réuni une dizaine de personnes.

Un groupe de travail autour des productions alimentaires locales a vu le jour. Ce groupe est ouvert à qui souhaite le rejoindre. Son objectif est de développer et fédérer les différentes initiatives vaouraises sur ce sujet. Une réunion s’est déroulée le 8 novembre dernier, d’autres réunions sont à venir, sur une fréquence à définir ensemble.
Pour plus d’informations, contacter Laura : 06 82 73 63 87.

4/ Mettre en place des ateliers de réparation, de recyclage et/ou créer une recyclerie, des lieux d’échange de connaissances et d’objets.

Il existe une ressourcerie sur Penne (vous pouvez en découvrir plus avec l’article dans ce même numéro !)
Différents projets sont à l’étape de la réflexion, nous vous en dirons plus, plus tard !

5/ Favoriser l’installation des artisans

Nous devons attendre le nouveau PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) pour savoir si la Z.A sera acceptée.
Il existe un collectif (Vaour et communes voisines) : Les ateliers del Bosc, créé autour des enjeux du bois, avec la volonté d’impulser une nouvelle manière d’interagir avec la forêt. Le collectif souhaite acquérir un bâtiment sur la commune de Vaour qui deviendra un lieu collectif partagé, permettant de mutualiser des ateliers, des outils, d’accueillir les gens intéressés par le bois, la forêt et ses enjeux.
Pour plus d’informations, contacter Les ateliers del Bosc : atelierdelbosc@riseup.net

Il y a un projet d’organiser sur Vaour une ”rencontre de charpentiers” avec peut-être une réalisation collective à la Chèvrerie.

6/ Rendre la circulation plus apaisée dans le centre bourg en repensant la traversée du village

L’urgence est de faire ralentir les véhicules : un radar a été installé (à l’entrée du village) au niveau de l’entrée du chemin du Muret. Nous attendons les retours chiffrés !

Un groupe projet ”Traversée du Village” va être lancé.
Pour plus d’informations, contacter Nathalie : 06 51 83 15 37

7/ Rénover/repenser le revêtement de la place du village et son aménagement

Un groupe projet lié à la commission “Aménagement” se crée en vue de ce projet :
Pour plus d’informations, contacter Melvin : 06 37 33 53 34.

Les deux derniers thèmes ci-dessous seront mûris dans les mois à venir.
Si vous souhaitez vous investir dans l’un de ces projets, n’hésitez pas à contacter la Commission transition écologique: transition-ecologique@commune.vaour.fr

8/ Créer un espace « déchets vert » communal, avec transformation des déchets verts en broyat pour l’usage collectif et individuel

9/ Mettre en place une Régie communale visant l’autonomie énergétique

Nouveau : le cabinet de soins a déménagé place du Coq !

Pourquoi ?
En 2019, la Maison du Causse a ouvert ses portes. Différents utilisateurs s’en partagent aujourd’hui les locaux : France Services, l’Espace de Vie Sociale, l’agence postale, l’ADMR, le cabinet de soins et l’espace de coworking.
Depuis longtemps, différents utilisateurs se plaignent d’être à court de place. Les représentants de France Services manquent d’un bureau pour les entretiens “confidentiels” et les permanences des partenaires. De même, l’ADMR a besoin d’une pièce supplémentaire.

C’est pourquoi l’équipe de coordination municipale a profité de la fin de l’activité commerciale dans le local municipal de la place du Coq (situé au N°6) pour y transférer le cabinet de soins, libérant ainsi l’espace suffisant pour répondre aux besoins de France Services (qui récupère l’ancien bureau de l’ADMR) et de l’ADMR (qui investit l’espace du cabinet de soins).
Les locaux de la place du coq étant en fait ceux de l’ancien cabinet médical du village, ils sont donc parfaitement adaptés aux soins !

KODAK Digital Still Camera

Vous trouverez ci-dessous les différents praticiens exerçant dans ce lieu, sur rendez-vous uniquement. N’hésitez pas à contacter la mairie si vous avez des difficultés spécifiques d’accès aux soins.

Sage-femme
Emilie Bénard – Prise de rendez-vous : 07 86 50 44 19
> consultation les premiers mercredis matin du mois.
Suivi gynécologique hors grossesse (examen gynécologique, frottis de dépistage, pose de stérilet, etc.). Suivi de grossesse et post natal (possibilité d’accompagnement global à la naissance).

Psychomotricienne D.E. et Professeure de Yoga
Chloé Pasquier – Prise de rendez-vous : 06 03 26 14 01
“Je réalise des suivis en séances individuelles ou en petits groupes, de thérapie psycho-corporelle et rééducation psychomotrice, ainsi que des séances de yoga thérapeutique individuelles, adapté aux différentes pathologies. Enfants et adultes.”

Esthéticienne
Charline Filippi – Prise de rendez-vous : 06 12 84 91 46
> tous les 1er lundi après-midi du mois
Épilations traditionnelles et au fil. Beauté des mains et beauté des pieds, soins complets. Pose de vernis classique et semi-permanent (mains et pieds). Différents massages (relaxants, spécifiques et énergétiques). Soins visages et anti-âge.
La marque de soins utilisée pour les massages, beauté des mains et pieds ainsi que pour les soins visages est 100% naturelle, fabriquée en France à base de fruits. Les soins visages et massages sont zéro déchets avec des consommables à base de bambou réutilisables.

Psychopraticienne
Meredith Vilmot – Prise de rendez-vous : 06 49 98 07 39
Formée à la relation d’aide et à la psychothérapie dans l’approche centrée sur la Personne auprès d’ACP Institut à Toulouse.
“Psychopraticienne certifiée, j’exerce en libéral sur des accompagnements individuels (adulte/adolescent/famille) et auprès de groupes de rencontre et de parole que je co-facilite à Saint-Antonin (Cabinet principal, 92 route de Montricoux, Saint-Antonin-Noble-Val)”.

Massage Tuina
Priscilla Loury – Prise de rendez-vous : 06 68 04 29 72
Le Tuina est un massage chinois qui utilise le trajet des méridiens et les points d’ acupuncture afin de libérer l’énergie, ”le qi” du corps, et ramener un équilibre essentiel au bon fonctionnement de celui-ci. À travers une détente musculaire profonde et des appuis précis sur les trajets énergétiques, le corps peut libérer stress, toxines, tensions et stagnation. Il peut impulser l’énergie dans les endroits de vide.
Utilisé comme massage préventif au maintien de la santé.
Indications : tous types de douleurs musculaires, tensions nerveuses, rigidités, troubles digestifs, circulatoires et reproductifs, agitation, insomnie, arthrite, etc.

Les hommes des bois en forêt de Grésigne !

Forestiers, bûcherons, débardeurs, scieurs de long
& charbonniers en forêt de Grésigne

par Lisa Matz

Si vous me parlez de forêt, de débardage, de passe-partout ou encore de charbonnière, c’est à peu près comme si vous me parliez… en chinois !
Et pourtant, depuis que j’habite à Vaour, la Grésigne revient souvent à mes oreilles, il paraît même que certains y ont travaillé pendant de longues années…
Alors, j’ai voulu savoir et je suis partie à la rencontre de certains de ces hommes des bois.
NB : les citations des témoins sont indiquées en italique dans le texte.

Un peu d’histoire ne nuit pas !
Tout le monde dit que c’est une forêt naturelle alors qu’elle est occupée par les sociétés humaines depuis des millénaires !
Qui mieux que Bernard Alet, géographe et amoureux de la Grésigne, pour nous parler de son histoire ? J’apprends avec lui que la forêt fut de tout temps très convoitée et joua un rôle capital dans l’économie locale durant tout le Moyen-Âge. D’abord forêt seigneuriale, la Grésigne devint forêt royale à la fin du XIIIème siècle.

Le saviez-vous ?
Le « mur Louis XIV » (ou mur Colbert), mur jalonné de bornes royales, fut construit pour matérialiser la « frontière » entre le domaine royal et les communautés riveraines. La plupart de ces bornes remarquables nous sont parvenues aujourd’hui en assez bon état.
>> Consultez l’intégralité de son article La forêt domaniale de Grésigne : une histoire mouvementée entre nature et société (2020) dans le livret “Les hommes des bois” disponible à la mairie de Vaour.

Les forestiers
Yvon Grzelec est responsable d’Unité territoriale Grand Ouest à l’ONF et coordonne une équipe composée aujourd’hui de 3 techniciens forestiers pour la forêt domaniale de Grésigne. Gérer la Grésigne aujourd’hui, c’est définir un programme de coupe pour répondre aux besoins de la filière forêt-bois, permettre le renouvellement des peuplements âgés en maintenant l’équilibre forêt-gibier, préserver la biodiversité, sensibiliser le public au milieu naturel… et rappeler que toute sortie en forêt est conditionnée au respect du milieu naturel et des autres usagers avec lesquels nous la partageons !

Le saviez-vous ?
Chaque technicien forestier possède un triage (secteur de travail) compris entre 1300 et… 1800 hectares !

Les bûcherons
Je n’aurais pas pu faire autre chose : j’étais fait pour ça.
Jean-Jacques Plantade a coupé du bois pendant plus de 40 ans et travaillé partout !
Il me parle de la tempête dévastatrice de 1982, des achats de coupes à l’ONF, des Chinois qui achètent tout le bois français, mais encore de l’évolution du bois de scierie vers le bois de chauffage.

Son témoignage en 3 dates clés
1976 : Jean-Jacques débute comme salarié dans l’entreprise de son père, les établissements Plantade Jean
1999 : il monte l’entreprise La Forestière du Sud et devient « nomade de la forêt » !
2019 : Jean-Jacques prend sa retraite

Le saviez-vous ?
L’arbre qui passe dans une scierie a au moins… 70 ans !

Les débardeurs
Robert Bargiacchi a travaillé pendant plus de 30 ans comme débardeur, amenant les troncs d’arbres en bord de route, chargeant les camions et maniant la scie à ruban dans la scierie familiale. Il évoque un carnet de commandes qui ne désemplissait pas et les nombreuses scieries autour de Vaour qui travaillaient en bonne intelligence… J’apprends encore que son oncle, Augusto Bargiacchi, était un important recruteur italien.

Son témoignage en 3 dates clés
fin des années 1940 : Robert fait ses premiers pas dans la Grésigne
1969 : il rejoint l’entreprise familiale, la scierie Papi-Bargiacchi
2002 : la scierie Papi-Bargiacchi est démolie et le terrain vendu.

Le saviez-vous ?
Le métier de forestier est le 2ème métier le plus dangereux, après celui de marin pêcheur.

Les scieurs de long

Né à proximité de la Grésigne, Thierry Albero a trouvé son rythme en alternant le métier de berger en été et celui de scieur en hiver. Il m’a parlé du métier de scieur, du plaisir d’ouvrir un arbre, de la forêt malade, des résineux de la Montagne Noire… et a fait un triste constat : les gens d’ici ne profitent plus du bois de la Grésigne et n’en vivent plus. Pire encore : il n’y a plus de scie autour de la Grésigne aujourd’hui.

Son témoignage en 3 dates clés
1986 : Thierry commence à travailler comme scieur de long à l’âge de 20 ans
1997 : il s’installe comme paysan avec un troupeau de brebis à Roussergues
2020 : incendie de la scierie Venturi

Le saviez-vous ?
Les glands de la Grésigne sont envoyés dans le nord de la France tandis que l’ONF pratique ici des essais de plantations d’arbres de climat méditerranéen (chêne vert…)

Les charbonniers
>>Seule la consultation de documents et d’ouvrages m’a permis de “partir à la rencontre” des charbonniers italiens en Grésigne.
Au début du XXème siècle, le charbon de bois était une matière précieuse, indispensable à la vie économique et qu’il fallait produire en grandes quantités. À partir des années 1920-1930, on fit appel à des Italiens pour pallier à une main d’œuvre déficitaire et à un fort exode rural. Originaires de la province de Pistoia (Toscane, Italie) et spécialisés dans la sylviculture, ils étaient bien souvent frères, cousins ou amis.

Le saviez-vous ?
Il fallait 1 tonne de bois pour obtenir 200 kg de charbon !
>>À voir Il canto della carbonara, film réalisé en 2008 (Jean-Louis Pieux et CUMAV du Tarn) qui retrace, outre les techniques de la carbonisation, le parcours de plusieurs de ces charbonniers transalpins.

Vous voulez en savoir plus ?
Retrouvez l’intégralité des témoignages dans le livret “Les hommes des bois” disponible à la mairie de Vaour.

L’histoire par l’image en consultant les livres Le Tarn d’antan à travers la carte postale ancienne (Ed. Hervé Chopin, 2012) et Gents del pais gresinhol : canton de Castelnau-de-Montmiral (D.Loddo, Ed.Cordae-La Talvera, 2010)

Venez participer au jardin Les prunes bleues

Ce jardin se trouve derrière la Commanderie. Il a été créé il y a quelques années par Gilles Boutines et notre regretté Gilles Olivet et ensuite repris par une association du village, Le Jardin des Transformations.
Actuellement, un groupe projet de la Commission transition écologique s’en occupe.
L’idée est d’entretenir les végétaux déjà en place et de continuer la plantation d’arbres fruitiers, petits fruits et aromatiques.
Ce jardin est ouvert à tous.
Les travaux de jardinage sont organisés chaque samedi matin à partir de 10 heures dans une bonne ambiance.
Les idées, boutures, graines et coups de main sont les bienvenus !

Contact
Sophia Boughlima : sophiaboughlima@gmail.com
Léonore Strauch : leonore.strauch@yahoo.fr