CR réunion Commission Communication Habitants du 6 mars 2023
Du vendredi 3 au mardi 7 mars 2023
En franchissant le seuil de l’année 2023 – que je vous souhaite excellente – j’ai compté, les prochaines élections municipales étant programmées pour le mois de mars 2026, que nous étions à la moitié de notre mandat. D’ici là, nous continuerons d’assumer nos fonctions d’élu.e.s, avec le même engagement et la même envie.
Parmi ces fonctions, celle de Maire est à part. C’est en effet un rôle qui suscite nombre de responsabilités et de tâches différentes.
Je profite donc de ce moment charnière pour me poser un instant et faire un bilan personnel de mi-mandat.
Mon premier sentiment est une grande fierté. Celle d’avoir réussi à tenir nos engagements vis-à-vis de l’aspect participatif de notre liste citoyenne. Ce n’est pas une fierté personnelle mais plutôt une marque de respect pour toutes et tous les membres du groupe de coordination municipale. Arrivés à mi-mandat, je peux affirmer que notre travail porte ses fruits. Non seulement, nous gérons la commune avec sérieux mais nous avons réussi à appliquer une méthode de fonctionnement unique et remarquable tant au niveau local que national.
La nouvelle mairie d’Aix-en-Provence nous a récemment appelé pour s’en inspirer ; la mairie de Poitiers (participative elle aussi) entretient des relations étroites avec nous afin d’échanger pour gagner en efficacité ; Madame Claire Hédon, défenseure des Droits nommée par le Président de la République est venue assister à une réunion de coordination, nous a encouragé dans notre action en prodiguant quelques conseils utiles…
D’un point de vue personnel, je trouve que dans le quotidien, ce n’est évidemment pas si simple.
Le temps municipal est un temps long alors qu’il y a de nombreuses urgences, la réalisation des projets est un parcours compliqué, les dissensions au sein du village sont préoccupantes et on n’arrive pas toujours à satisfaire tout le monde. Je me sens parfois désemparé de ne pas trouver la solution adéquate à chaque problème. Mes insomnies et mes cheveux gris en sont la preuve mais je ne suis pas seul à porter ces difficultés, je me sens bien entouré par mes adjointes et l’équipe de salarié.e.s municipale.
Bien sûr, ce rôle de Maire a changé beaucoup de choses. Je m’investis pleinement dans cette fonction au point parfois de délaisser mon activité professionnelle d’auteur-photographe, je ne suis pas tout le temps en mairie mais la charge mentale est énorme et je réfléchis et travaille beaucoup en dehors de mes temps de présence en mairie.
Bien sûr, le regard des habitants a changé, plus de respect, plus de défiance également. Mes copains sont devenus des administrés et la casquette de Maire ne s’enlève jamais, même le week-end, même en soirée.
Bien sûr, un sentiment de solitude vient parfois me rappeler avec nostalgie le temps où je pouvais circuler dans le village de façon anodine, voire anonyme.
C’est le revers d’une médaille parfois lourde à porter.
Mais j’assume. Je sais pourquoi je me suis engagé et j’irai au bout avec passion, détermination, respect de l’autre et des institutions, avec dévouement et empathie.
Depuis trois ans, je tente de fédérer davantage, de créer du lien, de faire baisser les clivages en étant à l’écoute, attentif et disponible. Je vous pousse, ou plutôt, je NOUS incite à hausser notre niveau de solidarité envers les autres, à nous respecter davantage. Il reste du travail c’est vrai, mais j’ai bon espoir. Les contacts se nouent ou se renouent, de plus en plus de personnes s’investissent réellement au sein des commissions, quelques projets aboutissent et Vaour est encore un village qui, de par son originalité, sa population et sa géographie, reste un lieu où il fait bon vivre. Cela ne fait aucun doute que l’équipe municipale a contribué à ce « bien-vivre ensemble » ne serait-ce qu’un petit peu mais c’est à vous que nous devons rendre hommage car c’est vous qui, de par vos actions et votre comportement, influez sur la vie du village.
Pour finir ce bilan très personnel, je tenais à vous exprimer que je n’ai d’autre ambition que de bien faire mon travail, de représenter chaque habitant.e et de me démener pour améliorer le quotidien de tous. Mes rêves sont grands pour le village, aucunement pour ma carrière en politique.
Je suis par moment très préoccupé de ressentir une grande détresse chez certain.e.s habitant.e.s de Vaour, de constater le non respect des biens communs, que la délation a baissé mais n’a pas complètement cessé, mais je, nous, ne baissons pas les bras et continuons de chercher à aider.
J’espère que d’ici 2026 l’on pourra encore compter mutuellement les uns sur les autres, que la participation des habitants s’amplifiera et que nous résisterons, ensemble, au contexte géopolitique tendu.
Bonne lecture de la nouvelle édition des Échos de Vaour à laquelle ont participé bon nombre de forces vives que je remercie de tout coeur. Encore la preuve que l’engagement individuel et collectif provoque de belles choses et que nous disposons d’un éventail de compétences énorme, qu’il faut encore alimenter.
Et vous ? Qu’avez-vous à apporter à la commune ?
On en parle au prochain Café-Citoyen ?
À bientôt…
Jérémie Steil
Fontbonne – Etat d’avancement
Par Sylvain Renard, adjoint au maire de Penne pour la commission Fontbonne
Faisons une nouvelle fois le point sur l’avancement du sujet Fontbonne. Nous savons combien ce sujet vous est cher, nous souhaitons le traiter dans la plus grande transparence en permettant, à chacun qui le souhaite, de participer
Depuis mai 2022, la commune de Penne est propriétaire du domaine de Fontbonne qu’elle a racheté au département du Tarn pour le montant négocié de 50 000€.
Durant l’automne 2022, l’équipe municipale a cherché par quel bout attaquer le sujet. Dans son souhait de mener les réflexions sur ce sujet tentaculaire en parfaite concertation avec les habitants, il est rapidement apparu que nous aurions tous besoin d’être accompagnés. Accompagnés pour mener une réflexion de qualité, largement ouverte, accompagnés pour planifier le projet, accompagnés pour rechercher les financements dont nous aurons besoin.
De retour des rencontres de Saint-Médard-en-Jalles lors desquelles fut présenté l’exemple de la commune de La Crêche pour laquelle a été menée une séquence démocratique au sujet de la réhabilitation d’un complexe sportif, il est apparu particulièrement pertinent de solliciter Fréquence Commune pour la proposition d’un accompagnement à la réflexion pour Fontbonne. Lors de l’Assemblée Municipale du 2 décembre 2022, l’assemblée a acté la sollicitation de deux organismes : Fréquence Commune et de l’ADEFPAT. Ceci fut fait lors d’une réunion en mairie le 22 décembre et a débouché sur la communication d’une offre d’accompagnement conjoint Fréquence Commune / ADEFPAT début janvier. Cette proposition a reçu une réponse favorable de la part de la municipalité lors de l’Assemble Municipale consacrée au sujet le 20 janvier 2023. En voici les grandes lignes.
L’accompagnement s’étalera sur une période allant de mars 2023 à février 2024. Celle-ci est découpée en 2 phases.
Phase 1 : de mars à juillet 2023
Les élus préparent la phase 2. Ils construisent une séquence démocratique (définition d’un cadre, des différents espaces d’expression, d’un planning, recensement des acteurs à solliciter, définition des modalités de consultation des habitants, mobilisation des habitants).
A l’issue de cette phase (juillet 2023, date exacte à définir), une réunion publique importante d’information sur le déroulé de la phase 2 sera organisée. Le groupe projet sera constitué (candidature spontanée, tirage au sort, élus, habitants, structures collaboratrices, …).
Phase 2 : de septembre 2023 à février 2024
Le groupe projet mène la réflexion animée par les accompagnateurs. Le contenu de cette phase est donné à titre indicatif puisqu’il doit être précisément défini lors de la phase 1.
Réunion publique (septembre 2023), premières consultations lors de cette réunion.
Enchaînement de journées de travail (groupe projet entier, environ 3 journées) et de petites réunions de synthèse (quelques membres du groupe projet), études de faisabilité
Réunion publique pour présentation du travail effectué consultation des habitants sur le projet construit (fin 2023 / début 2024)
Dernière journée de travail du groupe projet pour finalisation (début 2024)
Evaluation de la séquence démocratique, prise de décision finale (février 2024)
Et ensuite…
“Y a plus qu’à…”
Mise en place d’un comité de suivi mixte (élus, habitants, agents) chargé du suivi de mise en œuvre du projet. Cette mise en œuvre s’étalera sur une période longue, sans doute au-delà de la mandature actuelle.
Sur le sujet au long cours que représente Fontbonne, vous l’aurez compris, nous aurons besoin de chacun. Il nous appartient, à nous tous, de penser les années à venir.
Pour la commission Fontbonne,
Sylvain Renard
Le point de départ du groupe de travail sur la restauration scolaire (7 élus de Penne, St-Michel de Vax, Roussayrolles, Vaour, la vice-présidente en charge du Développement Durable, de la Ruralité (…) et le vice-président aux Finances de la 4C) est la conviction commune que l’alimentation, et en premier lieu celle des enfants à la cantine, est un enjeu important : enjeu politique, car enjeu de modèle agricole et enjeu de santé publique. L’épidémie de Covid-19 a attiré l’attention sur un certain nombre de « comorbidités » liées à l’alimentation industrielle (le diabète, l’obésité, les cancers). En réalité des chercheurs, des parlementaires et même l’OMS avaient tiré dès la fin des années 2010 la sonnette d’alarme sur « l’épidémie mondiale de maladies chroniques » et de décès prématurés pour partie liés à une mauvaise alimentation.
(Voir notamment l’édifiant Rapport de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle : qualité nutritionnelle, rôle dans l’émergence de pathologies chroniques, impact social et environnemental de sa provenance, présenté par les députés Loïc Prud’homme, président, et Michèle Crouzet, rapporteuse, le 28 septembre 2018.)
Il n’est donc pas possible à nos yeux de réduire la restauration collective, notamment pour les écoles, à une variable d’ajustement budgétaire. Les collectivités publiques et leurs dépenses doivent participer à l’impulsion d’un changement de modèle. Il ne s’agit pas bien sûr, de dépenser plus à tout prix, il s’agit de considérer que dépenser pour la restauration collective est une contribution incontournable à la santé des habitants.
Quels objectifs peut proposer notre groupe de travail ?
# Nous souhaitons aller vers une restauration collective largement basée sur des produits bio (issus de l’agriculture biologique, labellisée ou non). C’est pour nous une question de respect des enfants, des familles, et une condition de leur bonne santé présente et future. C’est un des leviers dont nous disposons en tant que collectivité publique pour encourager une évolution des méthodes de production agricole, qui tourne le dos aux graves négligences écologiques et sanitaires du modèle industriel.
# Nous souhaitons que les cantines s’approvisionnent autant que possible auprès de producteurs de notre territoire et de notre région. Ainsi, la restauration collective participerait à la redynamisation économique du territoire. La commande publique peut être un soutien intelligent au tissu agricole local pour sauver des exploitations menacées ou consolider des installations en cours de pérennisation.
# Nous souhaitons valoriser la cuisine de Fontbonne, outil au potentiel formidable, mais dont certains choix de gestion passés et des blocages organisationnels ont lourdement grevé la rentabilité.
Pour atteindre ces objectifs, il y a beaucoup de travail. Nous espérons pouvoir en réaliser une bonne partie dans le cadre du Plan d’Alimentation Territorial en cours de construction à l’échelle du Pôle Territorial Albigeois Bastides.
Quels leviers pourrions-nous actionner pour avancer dans la bonne direction et obtenir de premiers résultats ?
# Mettre à l’essai un certain nombre de producteurs locaux (de fruits et légumes puis de fromages et viandes) pendant quelques mois, peut-être en cherchant le soutien de subventions européennes (cf. le Programme scolaire européen, qui rembourse la différence de prix entre certains produits labellisés et les produits « tout-venant »). On pourrait établir un catalogue des prix des agriculteurs du territoire intéressés par l’approvisionnement des cantines.
# Faire une carte de la restauration collective pour notre territoire (y compris hors 4C, pour des établissements du Tarn-et-Garonne situés non loin de Fontbonne). Le but serait d’élargir (progressivement et dans certaines limites, bien sûr) la « clientèle » de notre cuisine centrale, pour qu’elle serve plus de repas et devienne rentable financièrement.
# Accompagner les cuisiniers et le personnel des différentes cantines pour maîtriser les coûts. Des formations pourraient être proposées, visant à lutter contre les gaspillages de nourriture, à encourager l’utilisation de produits frais en cuisine et à introduire des repas végétariens plusieurs fois par semaine. Les difficultés rencontrées ces dernières années dans la gestion de Fontbonne illustrent l’importance cruciale de la formation et de l’implication de tout le personnel pour donner une chance à ces évolutions.
# Créer dans les bâtiments de Fontbonne attenants à la cuisine une plateforme logistique/un magasin de stockage des denrées acheminées de près ou de plus loin. Le réseau Manger Bio, notamment son antenne occitane, pourrait nous aider à trouver la bonne dimension, à faire les bons choix d’investissement au service de notre projet d’ensemble.
Voici les premières pistes qui ont émergé suite à nos réunions mensuelles depuis octobre au sein des quatre communes participatives du Causse et aux diverses enquêtes que nous avons commencé de mener pour ce groupe de travail.
À suivre…
NB : vous pouvez également consulter ici l’article “Fontbonne – Etat d’avancement” de Sylvain Renard, adjoint au maire de Penne pour la commission Fontbonne
La semaine du 14 novembre 2022, un collectif d’expérimentation urbaine et d’éducation populaire : Le Bruit de la Conversation, s’est installé sur la place du village de Vaour.
Ce collectif, subventionné par la Région, a été invité par le groupe de coordination municipal. Il proposait d’accompagner l’implication citoyenne dans le projet de réhabilitation, de réaménagement, d’amélioration du centre bourg de Vaour, de la place de la mairie en passant par la place de l’Ormeau à celle du Coq.
Un peu plus de 70 habitants ont participé à ces réflexions.
Voici une liste des idées qui ont émergées sur différentes thématiques :
“On” voudrait…
“ À Saint-Beauzile, ils ont réussi à faire une halle couverte pour leur petit marché, la charpente est magnifique!”
Du côté pratico-pratique…
Les champs de Mao
Il y a…
La chèvrerie
L’ancien Hôtel du Parc
“Je rêve d’un lieu public pour se retrouver, un café-restaurant ouvert régulièrement…”
“On a appris à vivre sans le château qui était un lieu de vie à l’époque (épicerie, bar, restaurant)”
“Il y a eu des envies et des projets collectifs pour acheter le château mais c’est trop cher et trop compliqué”
La salle des fêtes
Il y a…
“Ajouter un rideau devant la scène qui va bien sur les côtés pour cacher les rangements, ça fait plus chaleureux…”
La bascule
Le théâtre de la Commanderie
Il y a…
Le jardin communal
Il y a…
Le café associatif
Il y a…
“Savez-vous que le café a été auto-construit avec 185 jours de chantier collectif, répartis sur 8 ans, avec l’aide de 170 personnes et de nombreux artisans locaux?”
Le préau du local du rémouleur
Il y a…
L’église
Il y a…
Le pôle commerçant
Il y a…
“On a de la chance d’avoir ces commerces pour un petit village!”
“Avant, il y avait l’Oustal del Esclopier, le sabotier ; il y a eu aussi une couturière”
La route principale
“Il y a eu des peintures avec des effets 3D aux passages piétons, c’était efficace mais ça a pas duré longtemps”
“La signalisation zone 30 km/h a été rendue plus visible et l’indication 30 a été marquée au sol dans tout le centre-bourg. Si cela n’empêche pas les excès de vitesse, nous pensons mettre en place des chicanes afin de ralentir les véhicules. Le centre-bourg côté Place du Coq, ainsi que le chemin du Ribatou et le hameau de Caquioul sont des zones limités à 20 km/h, c’est ce qu’on appelle des zones de rencontre où les piétons sont prioritaires ainsi que les vélos qui sont autorisés à circuler dans les deux sens.”
La place de l’Ormeau
Il y a…
La place du Coq
Il y a…
“Dans le centre-bourg, un panneau sens interdit va être placé en début de la rue du Bouif à l’intersection avec la rue du Nord. Ainsi, à leur demande, les habitants vont pouvoir rejoindre la Place du Coq à partir du bas de la route de Belaygue en empruntant la rue de Sacourieu, ou bien à partir de la rue du Nord en empruntant la rue du Couchant et remontant la rue du Zénith (trajet visible à partir des cartes d’adressage bientôt en ligne sur notre site internet)”
“Saviez-vous que la Place du Coq était anciennement la place principale du village?”
“Cette place a une identité forte, elle vit au rythme du processus de fabrication du vin et on peut suivre toutes les étapes. Et puis, il y a plein de fêtes, ça fait une présence sur la place, il y a toujours quelque chose qui s’y passe”
“La Place du Coq ne peut pas être privatisée”
Place du Coq et prise de décisions :
(pas de CR fait pour cette réunion ; accord des résidents)
La place du village
“Les bacs à fleurs sont jolis un mois et après c’est la cata!”
Le fournil
Il y a…
Le bâtiment de la mairie
Il y a…
La cour de la mairie
Il y a…
La Maison du Causse
Il y a…
Le lavoir
“Avant, les lavoirs étaient mis en eau les jeudi parce que les enfants n’avaient pas école et que les jeunes filles pouvaient aller faire la lessive”