Quel avenir pour les anciens captages d’eau de Vaour
Les anciens captages de la commune ne sont plus utilisés pour alimenter le réseau depuis août 2022 et l’interconnexion avec Penne.
L’eau potable du village vient du Castellet, les autres captages ne peuvent servir à la consommation humaine car non traitée.
Jeff l’a détourné vers l’ancien château d’eau de la Commanderie plutôt que de la laisser se perdre (environ 1,5 m³ par jour)
L’ARS interdit l’utilisation de cette eau des captages, elle demande abandon et destruction des anciens captages tout en demandant une solution de secours en cas de problème sur le réseau potable actuel (coupure électrique, panne des pompes, pollution de la source).
Ces captages peuvent toujours servir et pour la mairie il n’est pas question de les détruire.
Aujourd’hui ils sont à l’abandon, ils ne font plus l’objet d’un entretien régulier. Pour les remettre en route il y a un gros travail de remise en état à prévoir. Ils ne sont pas considérés comme potables car non entourés d’un périmètre de sécurité (aussi coûteux à mettre en place que la connexion avec Penne)
Jeff a déjà à peu près chiffré le projet et recensé les besoins et travaux pour une remise en service.
La compétence Eau ira bientôt à la 4C, qui a déjà la compétence assainissement. Penne et Vaour défendent la compétence Eau (technique et administrative), volonté de ne pas laisser cette gestion aller dans le privé.
Le problème vient l’été lorsqu’il y a le plus de demande et le débit le plus faible. Les captages prennent source dans le grès, alimentés par les eaux de pluies, la nappe risque de se tarir s’il y a un pompage quotidien. En août 2022 la source de la Magné s’est tarie du mois d’août jusqu’à la fin de l’année alors qu’elle donnait 16 m³ /jour. Il y avait déjà des problèmes en 2003, il faut peut être envisager de rallonger les drains pour aller capter l’eau plus en profondeur.
Le captage du Rivatou semble le plus constant mais a un faible débit.
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (service public) recense les puits et les différents captages présents sur une zone précise, ils accompagnent leurs recherches de coupes géologiques pour étudier les fluctuations des niveaux d’eau et voir s‘il y en a de garde.
L’idée n’est pas de faire de gros investissements et gros travaux sur ces circuits, sauf initiatives privées.
Il faut maintenant créer un groupe de travail citoyen, pérenne au delà des mandatures, prendre des renseignements auprès de la Chambre d’Agriculture. La commission Eau peut aussi aider à avancer sur ce sujet mais elle manque de membres et d’énergie.