Les routes peuvent être classées en 2 groupes :
– “Routes à niveau de service élevé”
Elles correspondent généralement aux routes nationales et aux routes départementales très empruntées. Elles sont larges (de l’ordre de 6 mètres) et possèdent en général une assise épaisse comportant en totalité ou en partie des matériaux traités.
La programmation de l’entretien et l’entretien lui-même ne relèvent pas de la commune. À Vaour, il s’agit de la route de Gaillac-St Antonin.
– “Routes à niveau de service moyen ou faible”
Elles correspondent à une bonne partie des routes départementales (routes de Belaygue, de Cordes, de Penne, de la Forêt – direction Haute-Serre) et communales ; le trafic y est modéré ou faible. Ces routes sont étroites et les chaussées y sont constituées en général par une assise souple et peu épaisse. Généralement, l’entretien est assuré par une succession d’enduits superficiels, accompagné si nécessaire par un reprofilage.
Les nécessités d’entretien courant peuvent y être fortes.
Lorsque les dégradations se généralisent, une réflexion est nécessaire pour déterminer l’opportunité d’une intervention sur l’ensemble de la chaussée.
– Le choix des matériaux dépend du niveau de service visé, de la classification de la route à entretenir, de leur disponibilité et des habitudes locales, de leur coût et des moyens financiers disponibles. Le tout en fonction du contexte géographique ; s’il s’agit d’une route de montagne, d’une route de bord de mer, d’une route urbaine – ou de l’environnement (rase campagne, urbain).
– Le coût de l’entretien des routes est effectivement très important. Notamment pour les petites communes, même s’il existe une subvention appelée FAVIL.
L’entreprise Colas est donc intervenue pour entretenir un maximum de routes et rues de Vaour. Cet hiver un nouvel état des lieux de la voirie sera fait afin de l’inscrire sur le prochain budget communal. Certaines parties de routes n’ont pu être faites, dont entre autres l’extrémité sud de Caquioul, elles seront étudiées pour le début du printemps prochain.
Toutes les observations sont bienvenues en mairie.
Didier Maffre va intervenir cet hiver pour la réfection des fossés (le Ribatou), la restauration de la place de Aymès et des rues attenantes pour un total de 3 229 euros.
– Le chemin des chèvres n’est pas une route mais un chemin communal. La différence est que la commune ne peut obtenir de subvention sur la réfection de ce chemin.
Nous avons réservé un budget pour cela. Cette somme vient compléter celle versée par la société Alliance Forestarn qui lors du transport du bois sur la route d’Itzac a largement abîmé cette dernière. Ainsi le chemin des chèvres va pouvoir être ré-empierré par Mr Carbonel en tenant compte du drainage.
– La route d’Azam
L’extrémité nord de cette route après les dernières maisons est en très mauvais état. Il est arrivé qu’un véhicule ne puisse plus sortir d’une ornière et qu’il y ait eu besoin de l’intervention d’un tracteur. Le coût de réfection de cette partie de route serait extrêmement important (25 000 € voire plus).
Aussi, avant de trouver une solution pérenne, nous avons choisi de limiter la circulation à cet endroit. Nous avons donc placé un panneau “impasse” au début de la route – à l’intersection avec la route du Dolmen – et avons interdit le passage à la dernière maison après avoir demandé l’avis des propriétaires du bout de cette route.
Par ailleurs le panneau d’interdiction a été tagué et est devenu irrécupérable (il y a d’autres solutions que de dégrader le matériel pour exprimer son mécontentement). Nous sommes bien conscients que cette interdiction peut être une gène pour les personnes habituées à circuler sur cette voie – ce qui leur évite de faire un grand détour (des GPS dirigent aussi de ce côté-là) – cependant nous ne pouvons pas prendre le risque que des véhicules se “plantent” sur cette portion de route.