Une semaine de remue-méninges collectif autour des espaces publics du village à partir du 14 novembre !

L’association “Le Bruit de la Conversation” vient passer une semaine à Vaour ! À partir du lundi 14 novembre, leur caravane-atelier s’installera bénévolement au village, pour un remue-méninge collectif autour de l’aménagement du village et des espaces publics.

Du 14 au 19 novembre, Maria (Sociologue), Mélodie (Architecte), Céline (Graphiste) et Eva (étudiante en Design) s’installent au cœur du village pour relever un défi :  vous réunir, habitant(e)s de Vaour, pour imaginer collectivement des solutions concrètes et améliorer les espaces du village.

Venez les rencontrer, partager vos histoires, vos besoins, vos idées et expérimentons ensemble ! Les occasions ne manqueront pas : permanences, ateliers participatifs, événements festifs, entretiens, discutions, balades, chantier, expérimentations… Des outils et des temps variés pour que chacun(e) puisse participer à sa manière et selon ses possibilités !

LE PROGRAMME :

  • Jour 1 – Lundi 14 novembre

La caravane s’installe sur la place du village, déploie sa panoplie et sa convivialité pour inviter au partage d’histoires et de vécus autour d’un événement festif de lancement.

Après avoir écouté tous les récits, on précise le défi et les priorités de la semaine.

  • Jour 2 – Mardi 15 novembre

On explore les lieux, on va à la rencontre des habitant(e)s et acteurs et actrices du territoire pour mieux comprendre les problématiques, les besoins, et les enjeux.

  • Jour 3 – Mercredi 16 novembre

On ouvre les imaginaires et on fait fuser les idées ! Ensemble, on choisit une ou plusieurs solutions à expérimenter durant la fin de la semaine (exemples : créer du mobilier urbain, de la signalétique, végétaliser ou colorer la rue, maquettes utopiques, etc.)

  • Jour 4 et 5 – Jeudi 17 et vendredi 18 novembre

On expérimente ensemble la ou les solutions retenues ! Tout le monde est convié pour mettre sa pierre à l’édifice : partager ses connaissances et précieux conseils, prêter des outils, donner des matériaux ou encore apporter sa bonne humeur !

  • Jour 6 – Samedi 19 novembre

On restitue toute la matière récoltée, on inaugure les créations collectives, on débat de l’avenir et on fête la fin de la semaine ensemble avant de repartir vers d’autres aventures…

 

Programme détaillé avec les horaires et les lieux de rencontre à venir très prochainement.

Vous pouvez contacter l’association si vous souhaitez co-organiser des événements ou fixer dès à présent des rendez-vous durant la semaine.

07 67 28 87 11 / contact@lebruitdelaconversation.com

Café Citoyens du 5 novembre – Où en est le PLUi ?

Café citoyens PLUi

Café Citoyens très important !
Où en est le PLUi ?

(Plan Local d’Urbanisme Intercommunal)
Difficultés et conséquences pour les habitants de Vaour.

le samedi 5 novembre 2022 à 10h
(lieu à confirmer : salle du conseil ou salle des fêtes)

Le vote du PLUi tel qu’il se dessine, nous obligerait à réduire fortement le nombre de terrains constructibles sur notre commune. Comment réagir ?
Venez en discuter avec nous !
Nous présenterons précisément le zonage : Qu’est-ce qui resterait constructible ? Quelles seraient les zones non-constructibles ?

– VENEZ NOMBREUX-NOMBREUSES –

En quelques mots, où en est le PLUi  :

Comme vous le savez, le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal est en cours d’élaboration sur notre communauté de communes (la 4C). Il est prévu un arrêt de la rédaction fin décembre 2022. Comme présenté lors des réunions publiques en décembre 2021, certaines lois dictent le cadre réglementaire du PLUI, notamment la loi Climat et Résilience, qui vise une réduction des surfaces artificialisées. Dans ce contexte, la 4C s’est vue accorder une enveloppe de 36 hectares disponibles à la construction (soit 50% de moins que durant les 10 années précédentes), répartie entre les différentes communes en fonction de leur évolution démographique, ce qui a laissé pour notre village un total de 4 hectares.
Le cadre juridique oblige donc les communes à densifier leur bourg, plutôt qu’à s’étendre. Pour ce faire, toutes les parcelles non construites, mais situées à l’intérieur des trames urbaines (c’est-à-dire dans le bourg) sont étiquetées comme “dents creuses”, et sont à urbaniser en priorité. 50% du total de leur surface sont d’ores et déjà déduits de notre enveloppe de 4 hectares.
Tant que le PLUI n’est pas voté, l’urbanisation du village est encore sous la réglementation de la carte communale. Mais depuis mars 2019 (date à partir de laquelle la comptabilisation des surfaces artificialisées commence), plus de 3 hectares ont été consommés. Si l’on additionne cela aux 50% de la surface des dents creuses, notre enveloppe de 4 hectares est pour ainsi dire consommée.
Cela signifie concrètement que lorsque le PLUI sera voté, il ne restera à Vaour quasiment aucune surface constructible.
Nous avons donc récemment transmis notre étude de zonage, comme l’ensemble des communes de la 4C, au bureau d’étude. Et le résultat est sans appel : le total des surfaces constructibles de la 4C est de 53 hectares, alors qu’il est juridiquement limité à 36 hectares. La cause ? La plupart des communes ont conservé la constructibilité de quelques parcelles afin de ne pas “tuer” leur village, et permettre l’arrivée de nouveaux habitants. Mais le préfet a retoqué le projet et demande de réduire la surface constructible de 21 hectares. Mais comment réduire autant, alors que la plupart des villages, comme nous, n’ont déjà, dans le cadre du futur PLUI, presque aucune surface constructible ?
La majorité des communes de la 4C fait donc face à un grand dilemne, car poursuivre la rédaction de ce PLUI condamnerait nos villages à une restriction de la constructibilité pour la décennie à venir.
À suivre.
Melvin Rocher pour la commission PLUI

Panneaux de signalisation

La commission Voirie a étudié depuis près de deux ans la signalisation pour que la circulation soit sécurisée dans le centre et a tenu compte des particularités des voies en dehors. Ce travail a fait l’objet de deux réunions citoyennes de concertation avec les habitants, plus les nombreuses consultations d’habitants riverains directement concernés. La pose de panneaux de signalisation a déjà commencé en plusieurs endroits comme vous avez pu le constater.
La signalisation zone 30 km/h a été rendue plus visible et l’indication 30 a été marquée au sol dans tout le centre bourg. Si cela n’empêche pas les excès de vitesse, nous pensons mettre en place des chicanes afin de ralentir les véhicules.

Le centre-bourg côté Place du Coq, ainsi que le chemin du Ribatou et le hameau de Caquioul sont des zones limitées à 20 km/h, c’est ce qu’on appelle des zones de rencontre où les piétons sont prioritaires ainsi que les vélos qui sont autorisés à circuler dans les 2 sens.
Des panneaux impasses sont installés pour la route d’Azam, les chemins du Ribatou et des Chèvres.
Chaque extrémité de la traverse de Magné Aymès comporte un panneau d’interdiction de circulation aux véhicules de plus de 2,5 m de large. En effet, dans un virage pratiquement à angle droit dans Aymès, les camions ne peuvent passer.
Dans le centre-bourg un panneau sens interdit va être placé en début de la rue du Bouif à l’intersection avec la rue du Nord. Ainsi, à leur demande, les habitants vont pouvoir rejoindre la place du Coq à partir du bas de la route de Belaygue en empruntant la rue de Sacourieu, ou bien à partir de la rue du Nord en empruntant la rue du Couchant et remontant la rue du Zénith (trajet visible à partir des cartes d’adressage bientôt en ligne sur notre site Internet).

Le Radon en question

Le radon (Rn), qu’est-ce que c’est ?
Le radon est un gaz radioactif naturel inodore et incolore. Il est présent dans certains types de roches et particulièrement dans les roches granitiques.

Comment peut-on être exposé au radon ?
– À l’air libre : le radon se dilue et ne présente aucun danger ;
– en intérieur : il peut s’accumuler et atteindre des concentrations élevées. Il entre dans les habitations par les ouvertures, les matériaux poreux, les fissures, les joints, les murs, les canalisations et le sol.

Qualité de l’air et santé publique
Enjeu important de santé publique, la qualité de l’air est le premier sujet de préoccupation environnementale des Français. La mauvaise qualité de l’air est responsable de plus de 48 000 décès prématurés par an en France.

Le risque sanitaire lié au radon est méconnu du grand public.
L’inhalation du radon accroît le risque de développer un cancer du poumon : il est la 2e cause de cancer du poumon après le tabac.

La situation en Occitanie et à Vaour en particulier
En Occitanie, presque tous les départements sont concernés par le radon, la concentration en radon est en effet plus élevée que sur le reste du territoire avec environ 800 000 personnes exposées. 36% de la population du Tarn est exposée au risque radon.

Une cartographie de l’ensemble du territoire a permis de classer les communes de chaque département en fonction du potentiel radon des roches caractérisant leur sous-sol.

> Cette cartographie est disponible sur le site de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) www.irsn.fr
Les communes à potentiel radon de catégorie 3 sont celles qui, sur au moins une partie de leur superficie, présentent des formations géologiques dont les teneurs en uranium sont estimées plus élevées comparativement aux autres formations (massifs granitiques, certaines formations volcaniques, certains grés et schistes noirs).

– Plus de 40 % des bâtiments situés sur ces terrains dépassent 100 Bq/m3 (becquerel par mètre cube d’air),
– plus de 10 % dépassent 300 Bq/m3.

Mesurer le radon, pour quoi faire ?
Le dosimètre, instrument de mesure, va enregistrer les particules émises par le radon dans une maison. À la fin de l’exposition, le dosimètre est envoyé en laboratoire pour analyse. Le résultat est exprimé en Becquerel (Bq) par mètre cube d’air.
– la valeur de référence est de 300 Bq/m3 en moyenne annuelle pour les pièces à vivre d’une habitation.
– le résultat est accompagné de conseils et recommandations.

Résultats de 3 mesures réalisées sur la commune de Vaour
1. Échantillon “bas de Vaour, route de Gaillac” : 192 Bq/m3 > Il n’est pas nécessaire de réaliser des travaux particuliers dans ce logement.
2. Échantillon “proche centre-bourg” : 229 Bq/m3 > Il n’est pas nécessaire de réaliser des travaux particuliers dans ce logement.
3. Échantillon “haut de Vaour, secteur de La Bôle” : 392 Bq/m3 > Le résultat dépasse le niveau de référence.
Il faut diminuer la concentration en radon dans ce logement en procédant à des aménagements des locaux : réaliser des travaux d’étanchéité (porte de cave, entrée de canalisation, fissure du sol, etc.) afin de limiter l’entrée du radon dans la maison, corriger le mauvais fonctionnement éventuel de la ventilation, améliorer l’aération naturelle du soubassement (ouverture des aérations du vide sanitaire et de la cave).
> Comme on peut le voir, le potentiel radon fournit un niveau de risque relatif à l’échelle d’une commune, certaines habitations sont plus exposées que d’autres.

Adoptons les bons gestes !
À la maison, des actions simples peuvent être mises en oeuvre pour réduire l’exposition au radon et améliorer la qualité de l’air intérieur :
– aérer au moins 10 minutes par jour dans chaque pièce, été comme hiver,
– ne pas boucher les entrées et sorties d’air,
– installer une ventilation et veiller à son bon entretien afin d’évacuer le radon de la maison.

Alors, prêt pour réaliser une mesure chez vous ?
Vous pouvez mesurer la concentration de radon dans votre habitation* à l’aide d’un dosimètre placé pendant 2 mois, durant la période de chauffe, dans les pièces de vie au niveau le plus bas du bâtiment (salon, chambre).
*Seules les habitations chauffées en permanence sont concernées (pas de résidence secondaire).

Dès maintenant, participez à cette campagne de mesure qui est entièrement gratuite et basée sur le volontariat. 
Pour plus de renseignements et obtenir votre dosimètre, contactez le CAUE du Tarn :
au 05 63 60 16 70 (Lucie Cuquel ou Patrick Puech)
ou par mail : caue@caue81.fr

Voirie – Entretien des routes et rues de Vaour

Les routes peuvent être classées en 2 groupes :

– “Routes à niveau de service élevé”
Elles correspondent généralement aux routes nationales et aux routes départementales très empruntées. Elles sont larges (de l’ordre de 6 mètres) et possèdent en général une assise épaisse comportant en totalité ou en partie des matériaux traités.
La programmation de l’entretien et l’entretien lui-même ne relèvent pas de la commune. À Vaour, il s’agit de la route de Gaillac-St Antonin.

– “Routes à niveau de service moyen ou faible”
Elles correspondent à une bonne partie des routes départementales (routes de Belaygue, de Cordes, de Penne, de la Forêt – direction Haute-Serre) et communales ; le trafic y est modéré ou faible. Ces routes sont étroites et les chaussées y sont constituées en général par une assise souple et peu épaisse. Généralement, l’entretien est assuré par une succession d’enduits superficiels, accompagné si nécessaire par un reprofilage.
Les nécessités d’entretien courant peuvent y être fortes.
Lorsque les dégradations se généralisent, une réflexion est nécessaire pour déterminer l’opportunité d’une intervention sur l’ensemble de la chaussée.

Le choix des matériaux dépend du niveau de service visé, de la classification de la route à entretenir, de leur disponibilité et des habitudes locales, de leur coût et des moyens financiers disponibles. Le tout en fonction du contexte géographique ; s’il s’agit d’une route de montagne, d’une route de bord de mer, d’une route urbaine – ou de l’environnement (rase campagne, urbain).

Le coût de l’entretien des routes est effectivement très important. Notamment pour les petites communes, même s’il existe une subvention appelée FAVIL.

L’entreprise Colas est donc intervenue pour entretenir un maximum de routes et rues de Vaour. Cet hiver un nouvel état des lieux de la voirie sera fait afin de l’inscrire sur le prochain budget communal. Certaines parties de routes n’ont pu être faites, dont entre autres l’extrémité sud de Caquioul, elles seront étudiées pour le début du printemps prochain.
Toutes les observations sont bienvenues en mairie.
Didier Maffre va intervenir cet hiver pour la réfection des fossés (le Ribatou), la restauration de la place de Aymès et des rues attenantes pour un total de 3 229 euros.

Le chemin des chèvres n’est pas une route mais un chemin communal. La différence est que la commune ne peut obtenir de subvention sur la réfection de ce chemin.
Nous avons réservé un budget pour cela. Cette somme vient compléter celle versée par la société Alliance Forestarn qui lors du transport du bois sur la route d’Itzac a largement abîmé cette dernière. Ainsi le chemin des chèvres va pouvoir être ré-empierré par Mr Carbonel en tenant compte du drainage.

La route d’Azam
L’extrémité nord de cette route après les dernières maisons est en très mauvais état. Il est arrivé qu’un véhicule ne puisse plus sortir d’une ornière et qu’il y ait eu besoin de l’intervention d’un tracteur. Le coût de réfection de cette partie de route serait extrêmement important (25 000 € voire plus).
Aussi, avant de trouver une solution pérenne, nous avons choisi de limiter la circulation à cet endroit. Nous avons donc placé un panneau “impasse” au début de la route – à l’intersection avec la route du Dolmen – et avons interdit le passage à la dernière maison après avoir demandé l’avis des propriétaires du bout de cette route.
Par ailleurs le panneau d’interdiction a été tagué et est devenu irrécupérable (il y a d’autres solutions que de dégrader le matériel pour exprimer son mécontentement). Nous sommes bien conscients que cette interdiction peut être une gène pour les personnes habituées à circuler sur cette voie – ce qui leur évite de faire un grand détour (des GPS dirigent aussi de ce côté-là) – cependant nous ne pouvons pas prendre le risque que des véhicules se “plantent” sur cette portion de route.